Une religion est un système de représentations dont le principe est la croyance en un ou plusieurs dieux, auxquels on attribue d'être soit les créateurs du monde, soit ce qui anime le monde.
Ce système inclut souvent une conception du monde, de l'homme, de sa place dans le monde et par rapport à l'ensemble des vivants, de sa finalité sur la terre et durant sa vie terrestre.
Il y a donc, dans toute religion, des mythes, des dogmes, un système de valeurs morales et la distinction entre le profane et le sacré (...)
[...] Mais les religions sont aussi des pratiques collectives : elles donnent naissance à des rituels, des cérémonies qui rappellent les fondements de la religion et permettent de célébrer de manière collective la foi. Enfin, on trouve dans les religions, des clergés, ou un groupe d'hommes chargés de la fonction d'intermédiaire entre les hommes et le ou les dieux. II/ Les problèmes que posent la religion Spinoza va distinguer foi et superstition dans l'Ethique, livre auquel il a consacré toute sa vie. La superstition est un mode de pensé et une arme de pouvoir. [...]
[...] Le besoin collectif de la religion. Robespierre, fait partis de ceux qui ont mené la lutte contre la hiérarchie ecclésiastique, participe à la destruction du pouvoir de l'église. Pourtant il montre la nécessité absolue de la religion pour souder la société et pour faire en sorte que les hommes se comportent moralement sans qu'on ait besoin de les contraindre. L'idée de l'être suprême et de l'immortalité de l'âme sont les deux principes de la religion. L'immortalité de l'âme implique que tout être humain à deux vies : sur terre et dans le ciel. [...]
[...] C'est sentiment religieux qui va nous conduire spontanément vers le bien. Il ne faut pas détruire la religion dans une société car quand un peuple a une religion celle-ci sert de base à la moralité et si la révolution détruit la religion elle devrait la remplacer par une autre forme de religion sous peine de rendre la société ingouvernable. Conclusion Robespierre : le besoin de religion peut signifier la nécessité de valeurs communes pour souder le groupe. Il permet aussi de créer une foi dans les valeurs, dont le système à besoin (valeur d'égalité, justice, culte de la nation, patrie). [...]
[...] Tout est fait en vue d'une fin, dieu lui-même agit ainsi. Cette conception ets la fois anthropomorphiste et anthropocentrisme l'homme est-ce autour de quoi tourne ce qui existe dans l'univers). La superstition doit est distinguée de la foi toute interprétation délirante de la nature et de dieu). La foi peut prendre deux formes : elle intègre la raison, c'est ce que Spinoza appelle l'amour intellectuel de dieu ou bien en l'absence de connaissance rationnelle, la foi est l'amour et la soumission à dieu. [...]
[...] Cette représentation anthropomorphiste de dieu suppose que dieu attend quelque chose des hommes. Ce qui implique qu'il est privé de ce qu'il attend. La pierre tombe du toit et tue un homme. Les anthropomorphistes expliquent la chute de la pierre par sa cause finale : c'est pour tuer l'homme que la pierre est tombée, elle est le moyen de réaliser une fin. Cette explication s'oppose au déterminisme par lequel la pierre est tombée parce qu'antérieurement le vent soufflait, parce que la tempête agitait la mer etc . [...]
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