Religion, logique, raison, conception, concepts, réalité, foi, dévouement, émotions, esprit critique, réflexion, bon sens, fanatique, tolérance religieuse, extrémiste, écrits religieux, textes sacrés, divinités, morale, bien et mal, philosophie, recherches, interprétations, explications, théologie, non-croyants, désaccords, illusion, preuve
L'homme se distinguant des autres animaux par sa recherche de la vérité, il a expliqué certains phénomènes par l'action d'une puissance supérieure, créant ainsi diverses religions. Pourtant, grâce aux avancés scientifiques, nous savons que la religion peut aller à l'encontre des progrès, ainsi nous pouvons nous demander si la religion empêche le libre usage de la raison.
En effet, la religion est elle raisonnable ? Sinon, les croyants sont-ils tous irrationnels ? La religion d'une personne l'empêcherait-elle donc d'user de sa logique ?
Ces questions posent le problème de savoir si l'on peut concilier deux notions fondamentales de l'identité humaine ou s'il faudrait en choisir une au défaut de l'autre.
[...] La religion d'une personne l'empêcherait-elle d'user de sa raison ? L'homme se distinguant des autres animaux par sa recherche de la vérité, il a expliqué certains phénomènes par l'action d'une puissance supérieure, créant ainsi diverses religions. Pourtant, grâce aux avancés scientifiques, nous savons que la religion peut aller à l'encontre des progrès, ainsi nous pouvons nous demander si la religion empêche le libre usage de la raison. En effet, la religion est elle raisonnable ? Sinon, les croyants sont-ils tous irrationnels ? [...]
[...] Ainsi, si l'on pratique la religion à la manière d'un philosophe, celle-ci ne peut qu'aller dans le sens de la raison. Par conséquent, l'interprétation rationnelle et réfléchie des textes sacrés peut donc permettre de concilier la religion avec la raison. Cependant, nous remarquons que la religion et la raison sont aussi différentes qu'elles ne sont identiques, ainsi peut-être ne faudrait-il pas chercher laquelle des deux détient la vérité, mais plutôt admettre que chacune détient sa propre manière de voir le monde. [...]
[...] Nous observons d'ailleurs que la religion peut donner lieu à des comportements irrationnels, comme le fanatisme. Bien que toute personne croyante ne soit pas un fanatique, tout fanatique est un croyant, qui aurait la prétention de détenir l'unique vérité, sentiment qui ne porte pas à la tolérance. De plus, d'après Kant, la religion comporte deux dimensions, l'une personnelle, qui se rapporte à la recherche de la moralité, l'autre, extérieure, par le culte et les rituelles en communauté. De cette manière, un fanatique cherche à défendre la dimension extérieure sans se soucier de la dimension intérieure (moralité), c'est ce qui, pour Kant, correspond à « la mort de la raison ». [...]
[...] Ainsi, cela signifierait qu'une personne réellement pieuse use de sa logique et questionne le monde qui l'entoure. D'ailleurs, d'après Spinoza, la religion ne cherche pas à « asservir » la raison, au contraire, les deux se complètent. En effet, ce serait de la démence et non de la piété de rejeter la raison et de faire pleinement confiance aux livres sacrés, qui ne sont qu'une traduction de la parole de dieux. Pour Spinoza, la raison est une lumière divine, elle est donc créée par dieu, signifiant que la vraie foi est rationnelle. [...]
[...] D'ailleurs, la religion et la raison peuvent parfois être en accords l'une avec l'autre. Par exemple C.S Lewis, un théologien et Bertrand Russell, un philosophe agnostique, du XXe siècle, sont en accord sur le fait que la passion et l'imagination sont autant un danger pour la foi que pour la raison. Pourtant, le plus grand argument quant à la validité ou non de la religion est les preuves. Cependant, le problème réside dans le désaccord sur ce qui constitue une preuve. [...]
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