Religion, opium, peuple, Karl Marx, marxisme, souffrance, prolétariat, travailleurs, bourgeoisie, moyens de production, bonheur, révolte, illusion, injustice, égalité, justice, conscience de la mort, sens de l'existence
Cette expression signifie que la religion aide les hommes à supporter la souffrance d'un monde injuste à cause de l'exploitation de l'homme par l'homme, et dans lequel les travailleurs (le prolétariat) sont exploités par les propriétaires des moyens de production (la bourgeoisie).
[...] La religion est l'opium du peuple, Karl Marx - Réflexion sur un concept marxiste Introduction L'opium est un médicament composé de morphine qui apaise la souffrance. Cette expression signifie que la religion aide les hommes à supporter la souffrance d'un monde injuste à cause de l'exploitation de l'homme par l'homme, et dans lequel les travailleurs (le prolétariat) sont exploités par les propriétaires des moyens de production (la bourgeoisie). Développement Autrement dit, un monde dans lequel une petite minorité des êtres humains profite du travail de la majorité de l'humanité pour s'enrichir. [...]
[...] Il ne lutte pas contre la religion elle-même, mais contre l'injustice : pour Marx, il ne s'agit pas de supprimer la religion, car elle permet de supporter la souffrance, il s'agit de supprimer l'injustice. Autrement dit : si on supprime l'injustice, on n'aura plus besoin du bonheur illusoire que promet la religion, car les êtres humains vivront dans un monde égalitaire et juste. Cela signifie-t-il qu'ils n'auront plus besoin de religion ? Non, car la religion répond à des questions métaphysiques : D'où venons-nous ? Quel est le sens de notre existence ? Avons-nous une âme ? [...]
[...] Conclusion La conscience de la mort, de notre fragilité, pose le problème du sens de notre existence : à quoi cela sert-il que je fasse ce que je fais, si à tout instant je peux disparaître ? Si à tout moment, tout peut s'arrêter ? Admettons que le monde dont Marx rêve soit effectivement réalisé : que cesse l'exploitation de l'homme par l'homme, que nous réalisions un monde de justice dans lequel les conditions du bonheur sont réunies, les questions métaphysiques demeureront : la justice ne répond pas à toutes les questions. Peut-être que les êtres humains auront alors encore besoin de religion. [...]
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