Se joue-t-elle de nous ? Nous fait-elle prendre nos rêves pour la réalité ? Nous pourrions alors nous demander en quoi la religion est une illusion et si elle peut au final constituer un danger pour l'homme. Comment étudier tout de même sa réhabilitation, en lui accordant des rôles cruciaux. Enfin, nous pourrions nous poser la question de savoir s'il est possible de vivre sans la religion et de s'en affranchir (...)
[...] La religion comme illusion. L'étymologie du mot religion est illudere et nous renvoie au fait que le religieux ne ferait pas partie du réel et serait une pure invention. Kant, dans la Critique de la Raison pure, indique qu'il est impossible de démontrer l'existence de Dieu par des moyens rationnels (Seul le sensible est du domaine du démontrable). Saint Augustin, quant à lui, a dit : La foi s'éprouve mais ne se prouve pas La religion est un système de croyances, basé sur des textes fondateurs ayant valeur de révélation. [...]
[...] La religion et ce qu'elle apporte à l'homme. Le premier but de la religion serait de faire naître l'idée du bien, et de la morale. La religion considère autrui comme un frère dans une coexistence pacifique. Nous pouvons le souligner avec les impératifs catégoriques de Kant, qui indiquent que l'idée de Dieu soutient l'idée morale d'agir en vue du bien. Elle permet de donner un sens à la moralité en accomplissant tous ses devoirs d'homme et de citoyen. L'homme est aussi considéré comme un animal politique, qui actualise sa raison en société. [...]
[...] Le communisme pose problème car il devient à son tour une religion ! L'art, oui, car il permet une retranscription des névroses, qui est un exutoire aux angoisses de l'homme. Selon Nietzsche, le catharsis comme purgation des passions et des peurs : l'art des œuvres d'art est accessoire Le vrai remède serait le modèle épicurien : carpe diem. L'existentialisme de Sartre nous indique que l'existence précède l'essence, avec l'homme, qui doit conserver une morale tout en assumant ses choix et sa pleine liberté. Conclusion. [...]
[...] La religion est-elle un moyen ou une fin ? Si l'homme accepte de la voir comme son inscription dans une durée collective qui transcende son ego, alors elle peut devenir un facteur d'émancipation et de progrès social. Si au contraire, elle devient sectaire, doctrinaire, exclusive et violente, elle devient alors une arme potentielle de destruction massive qui contredit sa propre essence. La pire des illusions entretenues par certains de ses représentants serait d'en faire un instrument de rejet, par des anathèmes qui nieraient la vertu de tolérance et d'acceptation dont toute vraie religion doit faire preuve. [...]
[...] Plus le temps passe, plus la science progresse et plus la religion semble être délaissé et critiquée. La religion n'est-elle pour autant qu'une illusion ? Se joue-t-elle de nous ? Nous fait-elle prendre nos rêves pour la réalité ? Nous pourrions alors nous demander en quoi la religion est une illusion et si elle peut au final constituer un danger pour l'homme. Comment étudier tout de même sa réhabilitation, en lui accordant des rôles cruciaux. Enfin, nous pourrions nous poser la question de savoir s'il est possible de vivre sans la religion et de s'en affranchir. [...]
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