Dissertation de Philosophie ayant comme sujet : "Faut-il en finir avec la religion ?". Elle fait références à de nombreux auteurs comme Rousseau, Spinoza...
[...] Mais la force de la religion peut-elle être intégralement remplace par l'exercice de la raison ? II/ Toutefois, on peut la soutenir La réponse de Pascal et Rousseau à cette question est négative. Pascal assure que Dieu est perceptible au cœur et non à la raison. La foi ne peut s'expliquer de façon cartésienne et logique. Elle est d'ailleurs vue par Kierkegaard comme un saut dans l'irrationnel Pascal justifie également la foi dans son célèbre pari : Pourquoi ne pas parier sur l'infini quand on n'a rien à perdre de plus que le néant qui nous attend ? [...]
[...] Il existe en revanche d'autres religions qui ne sont pas reconnues comme telles. Le Bouddhisme ou l'Indouisme, en tant que religions naturelles, non révélées, sont essentiellement basées sur la sagesse et la réflexion, tout en sacralisant certains éléments pour répondre au besoin divin. Ainsi, si la Mort n'est plus compensée par un paradis comme celui d'Adam et Ève, une élévation spirituelle permettrait de l'envisager sous un autre angle. Dans un monde où les hommes mèneraient une vie heureuse, la mort ne serait probablement pas appréhendée avec tant d'angoisse. [...]
[...] Le sacré serait alors la personne humaine. Une telle croyance ne pourrait toutefois combler la curiosité de l'homme et répondre à ses interrogations concernant l'univers, l'absolu et l'infini. Les cartésiens prétendaient pouvoir tout expliquer par la science, et de manière rationnelle, mais il est évident que la science est incapable de remplacer la religion à elle seule. Notre connaissance du monde reste très limitée. L'accessible est une infime partie de l'univers, et nous ne sommes même pas capable de comprendre tout ce qui est à notre portée. [...]
[...] III/Finalement, on peut remplacer la religion ou la modifier Une fois encore, cette interrogation occupe de nombreux esprits, dont certains proposèrent une solution plus ou moins réalisable. Par exemple, Auguste Comte distingue trois niveaux de religion. Les deux premiers, à savoir la théologie et la métaphysique correspondent respectivement à l'explication des phénomènes inaccessibles à la compréhension humaine par une foule de divinités, et aux religions que nous pratiquons aujourd'hui (christianisme, islam, judaïsme). Le stade le plus abouti de la croyance religieuse serait le positivisme, qui consisterait à diviniser l'humanité. [...]
[...] Il s'agit de s'en finir de la satisfaction du besoin de transcendance qu'offre la foi véritable et la bonne conduite qu'elle dicte à ceux qui en ont réellement besoin. Qui aurait idée de priver un malade promit à la mort (comme chacun de nous) de la morphine capable de soulager ses douleurs ? Quand bien même son relatif bien-être ne serait qu'illusion et ne lui permettrait que de fuir la douleur sans résoudre son problème de santé, il est humain de lui faire jouir de ses dernier jours, le mieux possible. [...]
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