On désigne par innocence cet état antérieur à la connaissance du bien et du mal. Ainsi lorsqu'on dit d'une personne qu'elle a agit en toute innocence, on signifie qu'elle n'a fait preuve d'aucun calcul d'intérêt ou encore que, si les conséquences de son acte sont mauvaises, elle ne l'a en aucun cas fait exprès. Et régner, signifie exercer le pouvoir souverain, généralement par droit héréditaire, parfois par élection ou par désignation.
Exercer une influence prédominante, avoir un pouvoir absolu dans différents domaines, sur une ou plusieurs personnes.
C'est effectivement les deux notions que nous retrouvons dans la question : peut-on régner innocemment ? (...)
[...] On ne gouverne ni sereinement ni innocemment . En définitive, on pourrait se poser la question sur la validité du pouvoir, et ce que, même sans évoquer de «grand règne chacun peut faire avec du Pouvoir. On pourra alors faire un petit test pour montrer la faiblesse de la conception selon laquelle la morale humaine est réductible aux intérêts personnels, Rousseau s'écrie : que me font à moi les crimes de Catilina (un conspirateur du temps de la République romaine) ? [...]
[...] C'est dans cette œuvre que Montesquieu analyse alors l'idée de la séparation des pouvoir qui serait selon lui un appuie à la thèse révélatrice de la liberté politique, car sans cette séparation, cette fameuse liberté politique n‘aurait pas de limites d‘actions dans le cadre état. C'est donc en combinant le pouvoir législatif, judiciaire et exécutif que l'ont peut donner les clauses du bon fonctionnement de cette liberté politique. Mais il existe également les deux vertus propres à tous bons citoyens, qui pourraient fournir une autre alternative pour éviter d'abuser de l'autorité politique. [...]
[...] Le fait de régner instaure des rapports de gouvernant à gouvernés. Ceci implique donc l'idée d'un pouvoir qui transcende les volontés particulières de ceux qui commandent et de ceux qu'ils commandent. Il faut donc s'interroger sur les moyens instaurés par les dirigeants pour réguler le pouvoir entre eux, le peuple et le territoire. Or ce pouvoir, peut-il être contrôlé par les dirigeants? Le 20ème siècle a connu beaucoup de bouleversements politiques avec les deux guerres mondiales, la guerre froide et les nombreux conflits mondiaux qui ont rythmé les vies de la population mondiale. [...]
[...] Sa conclusion est claire : on ne fait pas de bonne politique avec de bons sentiments. Il n'est pas important pour le Prince d'être bon ou de ne pas l'être. Celui-ci doit avoir la ruse du renard pour connaître les filets et la force du lion pour faire peur aux loups L'exemple à suivre est celui de l'empereur Sévère qui fut un très féroce lion et un très astucieux renard (images qu‘il avait repris de Cicéron décrivant les différentes manières d'être injuste). [...]
[...] Dissertation de PHILOSOPHIE Champ La Politique Sujet: Peut-on régner innocemment ? On désigne par innocence cet état antérieur à la connaissance du bien et du mal. Ainsi lorsqu'on dit d'une personne qu'elle a agit en toute innocence, on signifie qu'elle n'a fait preuve d'aucun calcul d'intérêt ou encore que, si les conséquences de son acte sont mauvaises, elle ne l'a en aucun cas fait exprès. Et régner, signifie exercer le pouvoir souverain, généralement par droit héréditaire, parfois par élection ou par désignation. [...]
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