Réflexion pour une recomposition spatiale et temporelle, exposé de culture générale de 10 pages
Le débat sur la mondialisation est aujourd'hui une sorte de caricature entre l'émergence du meilleur des mondes pour ses partisans et l'apocalypse annoncée pour ses détracteurs. Cette vision manichéenne de la mondialisation est aujourd'hui dépassée et un nouveau discours apparaît visant à préciser que l'on n'est pas pour telle ou telle mondialisation. Au fond, la recomposition des espaces est considérée comme acquise et la question posée est celle du modèle de société sur lequel ces nouveaux espaces vont s'inscrire. La question n'est donc plus d'être pour ou contre la mondialisation mais elle est bien celle d'imaginer un modèle de régulation adapté au nouveau paysage spatio-temporel.
I PREMIÈRE PARTIE : LA PROFONDE MUTATION DE L'ORGANISATION DE LA SOCIETE PLANETAIRE
II DEUXIÈME PARTIE : RÉFLEXIONS SUR LES NOUVEAUX MODES DE RÉGULATION
[...] Cette présentation nous invite à décliner des dispositifs autour de ces trois grands espaces qui ont été proposés. II.1 La régulation globale C'est au niveau global que les hyper-normes doivent être définies. La question posée est celle de l'instance qui aura vocation à définir les supernormes. Le problème est celui de la légitimité de cette instance ; la question est en effet posée de savoir si les organisations internationales existantes, comme l'ONU ou l'Organisation Mondiale du Commerce, ont aujourd'hui vocation à édicter des normes valables sur l'ensemble de la planète. [...]
[...] Ce profil est caractérisé par trois caractères : tout d'abord, l'égalitarisme. Si, effectivement, les meilleurs de l'équipe reçoivent le prestige, l'admiration et le respect, ils n'en demandent pas pour autant une rémunération supérieure à celle de l'équipe. Le groupe réussit ou échoue, mais toujours en tant qu'unité globale. La deuxième caractéristique est celle de la contre-domination. Il y a un refus systématique de l'ordre reçu, une recherche de la plus grande autonomie dans le choix des décisions, mais dans une perspective qui est une perspective d'équipe. [...]
[...] La question se pose en termes différents pour le salarié non qualifié. Dans ce cas-là, c'est l'entreprise qui devient volatile pour se positionner sur les secteurs sur lesquels elle aura à consacrer un minimum de création de valeur à ce travail non qualifié. Les délocalisations qui ont pu être observées jusqu'ici montrent en effet la volatilité des entreprises face à une main-d'œuvre qui est au contraire relativement statique. Lorsque l'on observe la création de valeur à consacrer aux organisations publiques, on constate un phénomène à peu près équivalent à celui qui touche la rémunération du travail. [...]
[...] La théorie de la complexité Jean-Louis Le Moigne : "La modélisation des systèmes complexes". nous apporte un éclairage sur la façon d'aborder la problématique complexe. Nous nous sommes attachés à démontrer dans cette première partie que les modes de régulation existant aujourd'hui au niveau des états sont dépassés, compte tenu non seulement de la mutation des territoires, mais compte tenu aussi des mutations temporelles ou de celles liées aux valeurs. Nos pistes de réflexion s'attacheront à conjuguer les effets de ces trois types de mutations dans une perspective de régulation. [...]
[...] Au fond, la recomposition des espaces est considérée comme acquise et la question posée est celle du modèle de société sur lequel ces nouveaux espaces vont s'inscrire. La question n'est donc plus d'être pour ou contre la mondialisation mais elle est bien celle d'imaginer un modèle de régulation adapté au nouveau paysage spatio-temporel. Les systèmes de régulation qui ont fait globalement la preuve de leur efficacité sur des espaces géographiques limités ne sont plus pertinents à l'aune d'un nouvel espace sans frontières. [...]
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