Le bonheur semble être un but ultime à atteindre, au prix d'une recherche longue et difficile. Cette quête du bonheur semble d'autant plus complexe que sa définition est relative à chaque individu, et qu'il n'y a donc pas de méthode universelle pour y parvenir. Effectivement, chaque homme semble chercher à tout prix cet état de plénitude, sans véritablement savoir ce qu'il signifie pour lui. Il semble donc extrêmement dur pour l'homme de savoir par quel chemin passer pour atteindre le bonheur puisqu'il ne sait pas véritablement ce qui le rendrait heureux de façon permanente. Chercher le bonheur devient donc une entreprise complexe, qui nécessite du temps et de l'habileté. Selon l'opinion commune, on doit nécessairement chercher le bonheur pour le trouver. Si c'est le cas, peut-on réellement parvenir à trouver le bonheur en s'en donnant les moyens ?
[...] (Cet aspect de sa théorie rejoint l'apprentissage préconisé par Épicure, qui est d'apprendre à ne pas avoir de désirs vains, pour ne pas se rendre malheureux en désirant inutilement.) Le troisième élément de cette recherche du bonheur consiste à avoir une clause de réserve, ce qui signifie que lorsque l'on entreprend une action, on doit faire tout ce qui est en notre pouvoir pour la réussir, mais on doit envisager que des obstacles extérieurs puissent s'opposer et cela ne doit pas nous contrarier. Epictète prend l'exemple d'un homme souhaitant participer aux Jeux olympiques. [...]
[...] La recherche du bonheur est-elle une illusion ? Le bonheur semble être un but ultime à atteindre, au prix d'une recherche longue et difficile. Cette quête du bonheur semble d'autant plus complexe que sa définition est relative à chaque individu, et qu'il n'y a donc pas de méthode universelle pour y parvenir. Effectivement, chaque homme semble chercher à tout prix cet état de plénitude, sans véritablement savoir ce qu'il signifie pour lui. Il semble donc extrêmement dur pour l'homme de savoir par quel chemin passer pour atteindre le bonheur puisqu'il ne sait pas véritablement ce qui le rendrait heureux de façon permanente. [...]
[...] Spinoza fait ce même lien, cependant, a-t-il la même vision de la recherche du bonheur et est-ce pour la même raison ? Pour Spinoza, la recherche du bonheur est extrêmement concrète, puisque le bonheur est dans l'acte accompli, s'il s'agit d'un acte bon. Cette recherche du bonheur va donc de pair avec la recherche de la morale. Cette thèse s'accorde avec celle des philosophes antiques selon laquelle être bon s'accompagne du bonheur. Spinoza a dit que la béatitude n'est pas le prix de la vertu, c'est la vertu elle-même En accomplissant un acte bon et moral, on se sent comblé de bonheur. [...]
[...] On peut donc se demander si chercher le bonheur ne revient pas à se donner du mal inutilement ou bien si l'on peut véritablement trouver un moyen de se rendre heureux. La recherche du bonheur est-elle vaine ? Ou bien est-elle une entreprise concrète bien qu'aléatoire ? Ou encore dépend-elle entièrement de nous et réussit-elle si on s'en donne la peine ? La recherche du bonheur semble être le but de toute vie. Dans notre société actuelle, on pourrait penser que le bonheur est la recherche de la satisfaction des désirs, de la consommation. [...]
[...] Pour lui, seul le principe du bonheur est illusoire puisque le bonheur n'est pas lié à l'acte, mais au résultat de cet acte, qu'on ne maîtrise pas. Cependant si ce qui rend le bonheur aléatoire, et donc parfois illusoire est le fait que le résultat ne dépend pas de nous, ne peut-on pas apprendre à ne pas se formaliser du résultat, pour être heureux, même si notre action échoue ? Dans ce cas la recherche du bonheur passe-t-elle par un travail sur soi ? [...]
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