Le bonheur est un sentiment, un état que l'on rattache souvent à l'idée d'être heureux, plein de félicité ou de joie. Il est donc vécu positivement par les Hommes qui passent leur existence à le chercher, à combler cette envie, ce désir de bonheur.
Dès la naissance, l'Homme va tenter, de différentes manières, d'atteindre une forme de bonheur qui lui conviendra et qui peut découler d'une multitude d'évènements : chances, réalisation d'un désir, plaisir ou encore absence de malheur et satisfaction d'avoir éloigné des douleurs (...)
[...] Seconde partie La recherche du bonheur, une affaire sociale. Le fait d'être heureux est un état partagé par des millions d'individus au même instant. C'est ce qui en fait un sentiment universel. En effet, l'humanité entière, toutes classes sociales ou lieux de résidences confondus, peut être heureuse pour telle ou telle raison. On peut même observer des relations inter-individus qui se présentent de plusieurs manières : soit plusieurs Hommes sont heureux pour la même chose, soit ils sont heureux grâce à d'autres Hommes. [...]
[...] Conclusion En conclusion, a priori la quête du bonheur semble se mener de façon personnelle puisque personne ne peut nous connaître mieux que l'on se connait soi-même et savoir ce qui motivera notre bonheur. Mais certains états de bonheur sont étroitement liés à d'autres individus ; soit parce qu'ils semblent ressentir les mêmes choses que nous, soit parce qu'ils ont contribué à notre bonheur. Il faudrait donc reconnaître le bonheur des autres autant que le nôtre et donc s'épanouir sans nuira us autres ni négliger leur contribution a notre joie. [...]
[...] Lorsqu'elle est d'ordre psychologique, elle n'en est pas moins exclusive, car même si un individu comprend ou compatit à la douleur d'un autre, il ne ressentira pas les mêmes maux puisqu'il est autre. De même s'il s'agit d'une peine commune, la différence de point de vue entraînera une divergence de sentiments. Il est découle que les résolutions de ces problèmes seront menées différemment selon les personnes. Il semble donc que la recherche du bonheur est une affaire privée. Mais ne peut-on atteindre un état de bonheur en collectivité ? [...]
[...] En effet le bonheur est un sentiment personnel qui relève de la pensée. Pensées personnelles qui sont souvent le plus grand souci d'un régime totalitaire puisqu'étant très difficiles à surveiller ou même à manipuler. De plus, le bonheur d'un être n'est pas forcément celui d'un autre, chacun en a une intime conviction. Le bonheur est donc, par essence même, de nature strictement privée. Le bonheur peut venir de la réalisation d'un désir et a la manière de Kant, Tocqueville dans De la démocratie en Amérique se figure un gouvernement qui emprisonne la volonté de chacun. [...]
[...] Schopenhauer dans son texte Le monde comme volonté et comme représentation émet une réflexion plutôt pessimiste sur le bonheur des Hommes. Pour Schopenhauer, la douleur d'un homme est une chose dont on ne peut se débarrasser. Dans de telles conditions, tous les Hommes sont donc emprisonnés dans leur malheur ou dans leur « non-bonheur ». De plus l'auteur ajoute que si on arrive à chasser une peine, une autre la remplace. Les Hommes qui sont donc en quête de bonheur, puisqu'ils tentent de mettre fin à leurs douleurs, sont donc tous liés dans leur inactivité en matière de bonheur. [...]
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