S'il y a conscience, il y a liberté. La simple description de phénoménologique de l'imagination révèle la liberté. L'imagination permet de se détacher du réel, de le nier, de le créer, de le poser. En cela, on peut parler d'un paradoxe de l'imagination. Or, ce paradoxe suppose la liberté. Ainsi, « pour imaginer, la conscience doit être libre à l'égard de toute réalité particulière et cette liberté doit pouvoir se définir par ‘un être dans le monde' qui est à la fois constitution et néantisation du monde ».
La liberté est projet. Elle ne dépend de la situation, elle ne peut être conditionnée par elle, cependant, elle s'y adapte. La liberté en situation pour Sartre, c'est ce qu'on peut encore nommer l'existence. On ressent ici l'influence de Kierkegaard mais contrairement à ce dernier, Sartre ne pense pas l'angoisse en fonction de postulats chrétiens. Pour lui, l'angoisse est inséparable de l'absence de Dieu.
[...] Elle ne peut être action qu'en s'appuyant sur des habitudes acquises, ce qui contredit pourtant son essence même. Finitude et culpabilité La fragilité de l'homme réside dans la disproportion entre le fini, le limité et l'infini. Cette disproportion peut s'entendre en fonction de trois axes : l'axe du connaître (perception limitée et langage permettant d'exprimer d'autres points de vue) ; l'axe de l'agir ; sur l'axe du sentir. L'unification, l'harmonisation, semblent impossibles. Progressivement, l'attitude de Ricœur va glisser d'une phénoménologie vers une herméneutique. L'herméneutique est l'art d'interpréter. [...]
[...] En fait, pour Ricœur, la conscience pensante n'est pas directement accessible. Pour la comprendre, il faut passer par la médiation de ses productions (textes, mythes, récits). L'identité est d'abord identité narrative. Importance de Ricœur La pensée de Ricœur permet de dissoudre l'opposition entre le temps et la pensée. Le caractère essentiel de l'existence, c'est la temporalité. Le temps est au cœur de l'énigme de l'existence, car il détruit et construit à la fois cette existence. La pensée de Ricœur permet également d'opérer un véritable tournant linguistique. [...]
[...] La liberté en situation pour Sartre, c'est ce qu'on peut encore nommer l'existence. On ressent ici l'influence de Kierkegaard, mais contrairement à ce dernier, Sartre ne pense pas l'angoisse en fonction de postulats chrétiens. Pour lui, l'angoisse est inséparable de l'absence de Dieu. Merleau –Ponty Sartre et Merleau-Ponty ont un passé commun. Tous les deux sont élèves de l'Ecole normale supérieure et ils ont fondé ensemble les Temps modernes Ce parcours commun leur a permis de développer une amitié qui s'est nourrie de leurs différends. Leurs ressources sont communes. [...]
[...] La phénoménologie de la perception Dans la Phénoménologie de la perception le pense' est un perçois'. La conscience ‘percevante' ne peut faire que le constat de son enracinement dans le monde. Entre les consciences productrices de sens et les choses, la perception révèle un inter-monde de sens déjà là. Cet intermonde de sens déjà là c'est constitué dans le temps, il est histoire, héritage en quelque sorte. Derniers écrits L'intersubjectivité se déploie dans le temps. Ce déploiement, c'est ce que nous nommons histoire. [...]
[...] Les réaménagements du sujet au travers de la pensée de Sartre, de Merleau Ponty et de Paul Ricoeur La pensée de Sartre des années 1940 à 1960 Dés son premier article philosophique[1], Sartre s'oppose à Husserl et affirme que ce dernier aurait conservait l'idée d'un ‘Je' unifié, comparable au sujet transcendantal de Kant. Pour Sartre, le ‘Je' n'est pas habitant de la conscience' mais objet pour la conscience'. Malgré sa découverte majeure, celle de l'intentionnalité, Husserl semble ainsi se trahir. [...]
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