Rares sont les jours où nous ne nous interrogeons pas sur les différentes formes de violence perpétrées dans le monde : la violence faite aux femmes, aux enfants, aux soldats, les nombreux conflits ainsi que l'implication des États dans ceux-ci.
Toute cette violence amène à notre société une insécurité croissante. Peu importe ce que nous pensons, l'intérêt général de la population se tourne plutôt vers un monde de consommation plutôt qu'un monde où les individus réfléchissent sur les nombreuses inégalités (...)
[...] Le premier grand principe est que si un individu acquiert un bien d'une manière légitime, il est aussi légitime qu'il le garde pour lui. Le second est que si un individu possède un bien légitime et que par la suite ce même individu le transfert à un autre individu, ce nouveau propriétaire du bien est aussi légitime que son premier propriétaire. Dès lors, pour Nozick, la justice est respectée si les deux principaux principes sont respectés. Toutefois, il y a un troisième principe. [...]
[...] John Rawls et Robert Nozick sont deux philosophes ayant des opinions complètement différentes au point de vue de la justice sociale. Toutefois, il est à considérer que la vision de Nozick est plus appropriée, car celle de Rawls, malgré qu'elle soit louable, comporte de nombreuses lacunes. D'abord, la thèse rawlsienne nous dit que les individus doivent avoir des chances égales pour que la société soit juste. Or, quelqu'un qui possède des attributs physiques ne peut en disposer, il ne peut pas les partager, ils ne se divisent pas. [...]
[...] En définitive, Rawls et Nozick ont su, par leurs théories, prouver que pour l'instant, le monde est fondamentalement injuste. Aucune des deux théories n'est réellement fausse, mais elles sont en contradictions. Il faut tout simplement voir les choses telles qu'elles sont et non pas nous imaginer un monde parfait comme Rawls le souhaite. Il est évident, même souhaitable, que les individus puissent jouir d'une égalité sociale irréprochable, mais dans les faits, il n'y en a aucune. Si la société avait vraiment voulu se doter d'un principe de justice universelle, cela ferait longtemps que celui- ci serait adopté. [...]
[...] John Rawls, un socio démocrate, est persuadé que la démocratie libérale peut être juste socialement. En effet, pour lui, il existe une très forte corrélation entre la liberté et l'égalité qui est le fondement des valeurs des individus. Donc, c'est pour cela, qu'à ses yeux, le régime politique idéal est une démocratie libérale, intervention de l'État. Au départ, nous pouvons dire que Rawls prône une idéologie semblable à celle Kant en voulant que l'État fonde une politique sociale qui aura le respect par des règles, de tous. [...]
[...] De nombreux enjeux sont remis constamment en avant scène, à savoir la question de la justice sociale. Il y a différents points de vue sur cette question qui pousse encore des gens, malgré leur conscience, à exploiter encore plus les gens défavorisés. John Rawls et Robert Nozick sont des philosophes qui ont développés différentes théories de justice sociale. Malgré que celles-ci divergent, elles sont de redoutables références idéologiques. Toutefois, il est évident que l'une des deux théories se vaut plus que l'autre. Il n'est pas question de sa pertinence, mais plutôt de contradictions. [...]
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