Raison, recherche du bonheur, norme de l'eudémonisme, idée du bonheur, bon sens, philosophes de la Grèce antique, phénomène psychologique, qualité de conscience, réalisation de soi, Traité de méthode de Descartes, principe de raison suffisante, Leibniz, faculté des principes, Kant, satisfaction des désirs, outil de complément et d'analyse, connaissance de soi, épanouissement intellectuel, harmonie
Comme l'a dit Sénèque dans son « De vita beata », « tous les hommes, frère Galion, veulent vivre heureux. Nous aspirons à être heureux et pour cela nous essayons de découvrir ce que nous sommes et ce que nous voulons ».
Quand on questionne sur le sens de la vie et sur le fait d'être heureux, chaque personne propose sa propre réponse, car le bonheur, dans un certain sens, est quelque chose d'individuel, personnel et non transférable.
Ensuite, il y a une idée du bonheur qui appartient au bon sens et qui est partagée par l'écrasante majorité des gens : le bonheur c'est d'avoir la santé, l'amour, assez d'argent, etc.
Aussi, l'idée du bonheur n'est pas une chose récente. Elle accompagne l'être humain depuis longtemps et fait partie de son histoire.
Dans la Grèce antique, la philosophie était même indirectement considérée comme la doctrine d'une vie heureuse et bonne.
[...] De même, la raison est la cause déterminante du comportement d'une personne et d'un fait. Pour Descartes c'est la capacité "de bien juger et de distinguer le vrai du faux" et il considère qu'elle est "égale par nature chez tous les hommes" à associer au "bon sens" (Traité de méthode). Pour Leibniz, qui parle de "principe de raison suffisante" dans ce contexte, c'est la cause nécessaire de tout ce qui existe. Kant la définit comme la faculté des principes (et non des concepts qu'il envisage pour l'esprit) : elle permet de spéculer sur des idées métaphysiques (telles que l'âme ou Dieu) et de fonder la morale ; où la raison pure découvre par elle-même qu'elle a un but pratique. [...]
[...] Les deux facultés peuvent avoir un lien et être in fine compatibles Le bonheur a besoin d'un capitaine à la barre du navire il y a du bonheur pour l'être qui cherche à progresser, se réaliser et à développer sa raison pour appréhender le monde la raison est un outil pour tenir sur la durée et conserver la bonne attitude pour être heureux c'est un engagement total et holiste qui nécessite de relier la conscience et la raison pour trouver un équilibre Une nécessaire acceptation et connaissance de soi pour mieux satisfaire ses désirs la raison permet de mettre en place une stratégie pour accéder au bonheur même s'il n'y a pas de garantie, le voyage est aussi important que l'arrivée le bonheur est un choix réfléchi et rationnel d'un être qui a saisi l'ensemble des opportunités dont il dispose la raison permet de mettre en accord nos désirs et le réel dans un souci d'harmonie constant Conclusion Pour conclure, le bonheur, ou notre vision du bonheur, varie selon les circonstances dans lesquelles nous vivons. Dans cette mesure, la raison peut s'opposer au bonheur, car elle ne peut pas nous donner des commandements pour y arriver, mais au mieux des conseils. Même en suivant la raison, atteindre le bonheur est hypothétique, c'est non pas un fait de raison, mais un fait de bonheur. Si les animaux peuvent être heureux, seul l'homme pourtant a la capacité d'imaginer ce bonheur à sa guise et de le réaliser de tout son cœur. [...]
[...] La distinction rationnelle entre le bien et le mal n'est-elle pas un élément essentiel de la poursuite du bonheur ? Appeler une personne à raisonner apporte-t-il vraiment le bonheur ? Ne vaudrait-il pas mieux s'appuyer sur la raison pour dépasser la raison, afin d'obtenir le bonheur ? Dans quelle mesure la raison est-elle un obstacle à la recherche du bonheur ? Ainsi, la raison semble a priori incapable de nous faire parvenir au bonheur même si elle peut l'appréhender d'une manière différente et inédite (II). Finalement, les deux notions peuvent trouver un terrain d'entente et parvenir à un compromis (III). [...]
[...] Les romantiques valorisent davantage le sentiment et le lui offrent, Nietzsche le corps, Bergson l'esprit. L'homme prend conscience et prend conscience des choses qui l'entourent, sachant ce qui est bien et ce qui est mal, ce qui pourrait être meilleur ou pire. D'autre part, l'animal est doté de l'instinct pour le guider dans ces comportements. Il est alors facile d'imaginer que la raison nous éloigne du bonheur simplement parce que nous pouvons réaliser qu'il y a quelque chose de mieux. [...]
[...] La raison s'oppose-t-elle à la recherche du bonheur ? Introduction Comme l'a dit Sénèque dans son « De vita beata », « tous les hommes, frère Galion, veulent vivre heureux. Nous aspirons à être heureux et pour cela nous essayons de découvrir ce que nous sommes et ce que nous voulons ». Quand on questionne sur le sens de la vie et sur le fait d'être heureux, chaque personne propose sa propre réponse, car le bonheur, dans un certain sens, est quelque chose d'individuel, personnel et non transférable. [...]
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