Peut-on mal user de la raison ? Cette question interroge l'essence même de l'Homme puisque en plus d'être, selon Descartes, propre à l'Homme, elle commande aussi bien le langage, la pensée, la connaissance et la moralité, qui caractérisent l'Homme. Avant tout, cherchons à définir la raison. La raison est, pour Descartes, la « faculté de bien juger, de discerner le bien du mal, le vrai du faux (...) sentiment intérieur, spontané et immédiat » et il déclare qu'elle est la « puissance de bien juger ». La raison est universelle et est possédée dans les mêmes proportions par tous les Hommes, selon Descartes, quelque soit sa condition sociale (....)
[...] Il lui semble que peut importe les actions malfaisantes et opposées à la raison accomplies par les Hommes, à l'échelle mondiale, il résulte de celles-ci toujours une avancée globale vers la raison. Même lorsque les Hommes n'agissent pas rationnellement, un Esprit supérieur aux volontés particulières guide le cours des choses. Ainsi au cours de l'Histoire, l'Homme a suivi la voie entrainant au progrès de la liberté (mise en place des démocraties), vers la mise en place d'un Etat mondial rationnel faisant respecter et conforme aux intérêts supérieurs de l'humanité. [...]
[...] La diversité des mœurs et des cultures empêchent de porter un jugement et la diversité des philosophies empêche d'avoir une méthode unique permettant de bien user de la raison. On peut ajouter que les différentes opinions ne proviennent pas d'un mauvais usage de la raison. La diversité ne permet pas d'établir un jugement. La valeur de l'usage de la raison dépend donc du domaine dans lequel on se place (le domaine scientifique et le domaine moral sont ainsi opposés). Dans ce cas une question se pose spontanément : Comment peut-on en pratique définir le raisonnable et l'irraisonnable ? [...]
[...] Peut-on mal user de la raison ? Cette question interroge l'essence même de l'Homme puisque en plus d'être, selon Descartes, propre à l'Homme, elle commande aussi bien le langage, la pensée, la connaissance et la moralité, qui caractérisent l'Homme. Avant tout, cherchons à définir la raison. La raison est, pour Descartes, la faculté de bien juger, de discerner le bien du mal, le vrai du faux ( ) sentiment intérieur, spontané et immédiat et il déclare qu'elle est la puissance de bien juger La raison est universelle et est possédée dans les mêmes proportions par tous les Hommes, selon Descartes, quelque soit sa condition sociale. [...]
[...] En effet puisque la raison est source d'universalité, peut-on réellement parler de mauvais usage de la raison dans le domaine moral ? Existe-t-il une norme jugée rationnelle dans le domaine des mœurs, puisque au fil du temps, les mœurs évoluent et des actions ainsi jugées contre raison deviennent raisonnables ou même se généralisent. Le raisonnable pratique évolue ! Quel comportement, l'homme peut-il juger bon ou mauvais ? De plus pour Dina Dreyphus, la rationalité dans le domaine moral, invite à distinguer le bien commun du bien individuel, c'est-à-dire ce qui vaut pour tous et ce qui ne vaut que pour moi ainsi que les valeurs permanentes des intérêts passagers. [...]
[...] De quelle philosophie s'agit-il puisque depuis l'antiquité un grand nombre de philosophies aux principes parfois éloignés se côtoient et proposent donc un apprentissage de l'usage de la raison différent. Comment peut-il dans ce cas exister un bon usage de la raison ? La raison est telle du coté de la philosophie Epicurienne ou de la philosophie Stoïcienne ? La diversité des philosophies conduit donc à penser qu'il n'y a pas de réel apprentissage de la raison (ou apprentissage de l'usage de la raison) et donc pas de bon ou mauvais usage de la raison. [...]
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