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La raison vient du mot grec "logos" et est la faculté de l'esprit humain qui permet la recherche de la vérité, la distinction entre le vrai et le faux et aussi, la recherche du bien en évitant le mal. L'homme seul est capable de raisonner : la sagesse qui est l'objectif de la philosophie se base sur la raison.
La raison est-elle infaillible ? Peut-elle juger de tout ? Ou bien a-t-elle des limites, car tout n'est pas démontrable, ne peut être soumis à la rationalité logique ? Est-elle souveraine ou déterminée et même abusée (l'inconscient) ?
[...] Les prisonniers voient donc danser devant eux des ombres chinoises sans connaître leur origine, sans savoir qu'elles sont produites par des marionnettistes. Socrate fait une hypothèse dans laquelle une personne venue de la surface descend dans la caverne pour libérer un prisonnier de ses chaînes. Celui-ci, dit Socrate, refuserait de quitter la caverne parce qu'il ne connaît pas d'autre réalité que celle des ombres. Le prisonnier pense déjà savoir tout ce qu'il y a à savoir concernant le monde : tout est là, sur le mur, et il ne voit pas pourquoi il quitterait ses proches pour cette invention grotesque que l'étranger appelle « surface ». [...]
[...] Descartes se base sur le modèle des mathématiques, qui suit une méthode démonstrative basée sur les règles de la logique, la raison ne trompe pas elle est infaillible et doit être souveraine. Descartes dit : « si j'arrête de penser, j'arrête d'exister ». C'est une philosophie rationaliste qui considère que la raison est infaillible. Ainsi, l'homme se réalise prend conscience de lui fonde le savoir, assure sa liberté uniquement grâce à la raison. Mais cela ne mène-t-il pas au dogmatisme de la raison ? [...]
[...] Les sceptiques définissent le bonheur par l'ataraxie, c'est-à-dire l'absence de troubles de l'âme, qu'il est possible d'atteindre si l'on comprend que rien n'est certain en cette vie. Pour les sceptiques, douter de tout est préférable pour notre bien-être, en plus d'être l'attitude la plus raisonnable. Ce courant a été fondé en Grèce par un certain Pyrrhon d'Elis (IVè s. av. dont la légende dit qu'il doutait d'absolument tout, jusqu'à ne pas changer de route lorsqu'il se voyait prêt à tomber dans un trou. L'un de ses lointains disciples, Sextus Empiricus (IIè s. ap. [...]
[...] Mais justifient-elles de douter de tout, absolument tout ? N'y a-t-il pas une vérité́ qui résiste au doute ? Descartes répond par l'affirmative : oui, je suis bien certain d'une chose, c'est que j'existe Même si le malin génie me fabrique des souvenirs factices et des perceptions fausses, il ne peut pas me tromper sur ce point. En effet, pendant que je suis en train de douter, je me rends bien compte que toutes ces pensées sont en moi. « Je pense, donc je suis » dit Descartes (cogito ergo sum en latin). [...]
[...] C'est la contemplation, la pensée qui libère l'homme de l'illusion du monde sensible pour accéder au monde intelligible celui des idées grâce a la raison. Ainsi on passe de l'apparence trompeuse à l'être à l'essence des choses. La philo, la science appelle à la réflexion donc a l'usage de la raison. Comment raisonner ? Selon des règles logiques. Aristote va établir le syllogisme. C'est déduire une conclusion valide à partir des prémices : des vérités reconnues. Ex : tous les hommes sont mortels. Socrate est un homme donc Socrate est mortel. La vérité est le fruit d'une cohérence logique établie par la raison. [...]
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