1. L'empirisme
Etymologie : empirie, l'expérience. Doctrine selon laquelle toutes les connaissances viennent de l'expérience, c'est-à-dire les sensations et les idées qui découlent des sensations. Si les sens donnent les connaissances, on doit faire confiance à nos sens.
L'expérience est faite de deux choses : les sensations et la réflexion ; elle s'oppose aux idées innées (qui viennent de la naissance ou de Dieu). La réflexion est un sens intérieur. Elle correspond aux idées, au résultat des sensations (= concepts : à partir de différentes situations plus ou moins justes, on a tiré le concept de justice).
[...] Le concept d'unique/multiple est un a priori. En ce qui concerne les connaissances, on ne connaît pas la réalité objective mais uniquement ses phénomènes (c'est-à-dire la manière dont la réalité apparaît). Au-delà de l'expérience c'est la croyance. Kant : Je du donc abolir le savoir afin d'obtenir une place pour la croyance Des pensées sans matière sont vides, des intuitions sans concept sont aveugles III La connaissance des objets sensibles et la méthode expérimentale La méthode expérimentale Usage du raisonnement hypothético-déductif Observation ( Hypothèse ( Expérience ( Déduction. [...]
[...] La raison à bien un rôle mais la discussion rationnelle est superficielle (il y a aussi la rhétorique, l'influence des pouvoirs, etc.). Dans le domaine de la raison, celui qui veut avoir raison exprime souvent une volonté de puissance. La distinction entre science et pseudoscience repose surtout sur la méthode et le recourt à la raison. Le scientifique répond à la question du comment alors que le philosophe répond à la question du pourquoi. Le progrès des sciences ne peut donc pas résoudre les grandes questions métaphysiques car elles ne relèvent pas d'une explication rationnelle. [...]
[...] - Innées, qui viennent de la naissance, de Dieu. Cas de la cire qui fond : - On ne sait pas par les sens que c'est la même cire. - Par l'imagination non plus (infinité de formes). - C'est une idée innée, qui vient de l'entendement. Objection empirique et plus précisément sceptique de Hume L'habitude donne des connaissances non fiables. Le raisonnement pas induction (du cas particulier à la loi générale) est de l'ordre de la croyance. La cause est le fruit de l'habitude Réponse de Kant Distinguer ce qui est de l'ordre de la croyance et du savoir. [...]
[...] Vient des sens, des perceptions. Cette expérience sensible nous permet d'accéder à la réalité. Les perceptions sont objectives ou subjectives : comment notre esprit connaît, est-ce que la connaissance s'appuie sur des données sensibles ? I L'expérience sensible est-elle la source de toutes nos connaissances ? L'empirisme Etymologie : empirie, l'expérience. Doctrine selon laquelle toutes les connaissances viennent de l'expérience, c'est-à-dire les sensations et les idées qui découlent des sensations. Si les sens donnent les connaissances, on doit faire confiance à nos sens. [...]
[...] La réflexion est un sens intérieur. Elle correspond aux idées, au résultat des sensations concepts : à partir de différentes situations plus ou moins justes, on a tiré le concept de justice). Le premier défenseur de l'empirisme est Locke. Tabula rasa : au début elle est lisse puis l'expérience y grave des connaissances. L'objection des rationalistes D'après les rationalistes, on a aucun moyen de vérifier que les sensations sont une réalité objective (exemple : les couleurs). Ainsi Descartes dit : Quoi qu'en approchant du feu je sens de la chaleur et même en approchant d'un peu trop près je ressens de la douleur, il n'y a toutefois aucune raison qui puisse persuader qu'il y a dans le feu quelque chose de semblable à cette chaleur non plus qu'à cette douleur mais seulement j'ai raison de croire qu'il y a quelque chose en lui quelle qu'elle puisse être qui excite en moi ces sentiments de chaleur et de douleur (d'après Méditations métaphysiques). [...]
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