En ce début de XXIe siècle, où se pose beaucoup la question du partage inégal des ressources sur la planète, la philosophie a été amenée à se demander si la raison était la chose du monde la mieux partagée ? La raison en ce qu'elle s'oppose à la folie, la raison comme bon sens ou la raison comme savoir fondamentale. Nous allons donc chercher à savoir si la raison est la chose la mieux partagée en ce monde (...)
[...] Sujet: La raison est-elle la chose du monde la mieux partagée? En ce début de XXIe siècle, où se pose beaucoup la question du partage inégal des ressources sur la planète, la philosophie a été amenée à se demander si la raison était la chose du monde la mieux partagée ? La raison en ce qu'elle s'oppose à la folie, la raison comme bon sens ou la raison comme savoir fondamentale. Nous allons donc chercher à savoir si la raison est la chose la mieux partagée en ce monde. [...]
[...] La raison est donc la chose du monde la mieux partagée car chaque peuple la considère comme une référence essentielle pour vivre dans sa communauté. Mais est- elle une référence entre les communautés? Se pose alors une nouvelle question: que considérer comme raisonnable? Y t-il un monopole de la raison? Chaque peuple base ses références sur la raison mais sont-elles les mêmes d'un peuple à l'autre, d'une communauté à une autre? Ce que l'on considère comme raisonnable ici l'est-t-il dans des cultures différentes? [...]
[...] Dans cette seconde partie, nous verrons que la raison n'est pas forcément la chose du monde la mieux partagée. Tout d'abord parce que chaque peuple à sa propre définition du bon sens. En effet, la raison est question de bon sens. Ce que l'on entend par bon sens c'est-ce qui apparait comme raisonnable aux yeux de la société. Ce qui correspond aux normes et aux valeurs de la culture dominante qu'il faut apprendre et apprendre à respecter, pour être quelqu'un de raisonnable, quelqu'un de plein de bon sens aux yeux de la société. [...]
[...] La raison est d'abord apparue chez les Grecs sous la forme du logos puis chez Descartes (à qui l'on doit se sujet d'ailleurs) au XVIIe siècle ou il oppose raison et déraison. Il y a donc eu une séparation progressive entre raison et déraison. Tout d'abord chez les Grecs, le logos de Platon s'opposait à l'hubris de Calliclés, qui signifiait plutôt la démesure dans les tragédies classiques. Puis Descartes a effectué un découpage entre la raison et la déraison en excluant la folie de sa méditation: Ce sont des fous, et je ne serait pas moins extravagant si je me réglais sur leurs exemples Cette dissociation aboutissant au XIXe siècle à la création de la psychiatrie, symbole de la raison en opposition à la maladie mentale. [...]
[...] Ce conflit entre les types de savoirs n'est pas récent et a conduit à tout un tas de dérive basées sur la raison et la morale à cause d'incompréhension sur ce qui est convenable ou non d'une société à l'autre. Nous avons donc vu dans une première partie que la raison était la chose la mieux partagée dans ce monde, mais dans un second temps que ce n'était pas forcément le cas. Pour ma part en raison de la question de la multiplicité des choses raisonnables, je tends à considérer que la raison n'est pas la chose du monde la mieux partagée. Mais se pose alors une question, peut on trouver une raison unique, à chaque identité culturelle? [...]
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