Les recherches scientifiques récentes tentent de démontrer la proximité de l'espèce de l'Homme et du chimpanzé. Il est vrai que la similitude de leur caryotype est frappante. Cependant, on tend vite à oublier que les ressemblances des gènes ne sont rien face à la différence principale : la raison de l'Homme. C'est ce qui permet à l'Homme de se poser la question : la raison humaine a-t-elle toujours raison ?
La « raison » est l'instrument intellectuel propre à l'Homme qui lui permet de juger du monde qui l'entoure. C'est aussi la faculté de produire des raisonnements, autrement dit, d'enchainer des jugements ordonnés et liés par la nécessité pour arriver à une conclusion vraie et nécessaire.
[...] La raison a-t-elle toujours raison ? Les recherches scientifiques récentes tentent de démontrer la proximité de l'espèce de l'Homme et du chimpanzé. Il est vrai que la similitude de leur caryotype est frappante. Cependant, on tend vite à oublier que les ressemblances des gènes ne sont rien face à la différence principale : la raison de l'Homme. C'est ce qui permet à l'Homme de se poser la question : la raison humaine a-t-elle toujours raison ? La raison est l'instrument intellectuel propre à l'Homme qui lui permet de juger du monde qui l'entoure. [...]
[...] En ce qui concerne le domaine de la religion, même si la religion peut être à son service, elle peut aussi rendre l'Homme sceptique. Par exemple, Ibn Rushd Averroes latin déclarait que la raison était une nécessité pour comprendre les vérités de la foi. On peut en effet difficilement imaginer un chat croyant en Dieu. D'autre part, Siger de Brabant et la théorie de la double vérité préconisait un développement séparé des vérités de la foi c'est-à-dire la croyance aux vérités de la religion - et celles de la raison. [...]
[...] Ainsi, l'usage de la raison semble cerner le sujet de toute part tout ce qui s'affirme doit donc toujours être vrai. La prise de conscience de l'Homme en ce qui concerne ce pouvoir a été à l'origine d'un véritable tournant dans l'histoire des sciences de la nature. Alors que le sujet se laissait guider par l'observation de la nature pour chercher et trouver des règles, le XVIe Siècle voit le rapport de force s'inverser. En effet, c'est désormais le sujet qui domine la nature grâce à sa raison. [...]
[...] La quatrième règle conseille quant à elle de faire attention à avoir tout passé en revue, pour ne rien avoir oublié. Il apparaît finalement que la raison humaine est avant tout un instrument propre à l'Homme dont ce dernier a su tirer privilège pour comprendre les vérités du monde. Cependant, la raison humaine rencontre des limites en ce qui concerne les questions métaphysiques. De plus, un mauvais usage peut être catastrophique pour l'espèce humaine. Ainsi, il est nécessaire de ne pas tomber dans le dogmatisme, à savoir accréditer la toute-puissance de la raison. [...]
[...] Ainsi, il apparaît que même les mathématiques sont contraintes de mettre en place des postulats, des propositions qui ne sont pas démontrées mais qui sont tout de même nécessaires pour que la démonstration commence. On peut citer par exemple dans le domaine des sciences de la nature les postulats de Koch qui cherchent à établir une relation de cause à effet entre un microbe et une maladie. Or, contrairement aux axiomes, ces postulats attendent à être démontré. On peut donc dire que la subjectivité humaine est ici à l'origine de la création d'un domaine d'objectivité. En réaction, l'on a pu assister au Scandale de la géométrie de Alembert. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture