Utopie, bonheur, lieu de satisfaction, société harmonieuse, avantage, totalitarisme, humanisation du travail, monde irréel, organisation fourmilière, industrialisation, ordre établi, Maité Clavel, Anne-Marie Drouin-Hans, Jean-Jacques Rousseau, individualité, Platon
Le terme « utopie » est un mot, créé par Thomas More, apparaissant dans son célèbre livre « utopia ». Ce mot peut avoir deux sens différents. Premièrement, il peut être défini comme « le lieu sans lieu », soit un lieu qui n'existe pas. Deuxièmement, il peut aussi faire référence au « lieu du bonheur », soit un lieu de satisfaction. Cette utopie relève également de deux concepts très opposés n'illustrant pas les mêmes idéaux et convictions. Tout d'abord, celle-ci peut être considérée comme un outil permettant l'accès au bonheur tel qu'une société, juste basée sur l'harmonie, dans laquelle la violence et la conflictualité n'ont que peu de place, mais elle peut aussi être vue comme un objectif permettant de se fixer un horizon d'attente et un objectif à accomplir. Concrètement, elles ont un caractère fédérateur et mobilisateur. Enfin, elle peut être aussi vue comme un projet peu réfléchi et irréalisable n'ayant pas de finalité, voire potentiellement totalitaire.
[...] Nous nous demanderons en quoi l'utopie illustre-t-elle un projet souvent irréalisable ? Dans un premier volet d'étude, nous verrons les avantages que pourraient provoquer les utopies sur notre société et dans un second temps nous analyserons le fait que les projets utopiques sont souvent la définition d'un aboutissement irréalisable. Pour finir, nous nous pencherons sur le parallèle existant entre l'utopie et le totalitarisme. Les avantages que pourraient provoquer les utopies sur notre société Dans son texte, Maité Clavel met en avant de nombreux points favorables aux sociétés utopiques. [...]
[...] De plus, Rousseau ne se revendique pas comme un philosophe utopique, mais pourtant, certains passages de ses livres ont une forme utopique dans lesquels il parle d'une vie idéale à la montagne, loin des conventions et des hiérarchies, loin des institutions avec des habitants vivant heureux. Un regard critique des écoles est porté par Ivan Illich. Celui-ci pense que la société de l'époque est capitaliste, car elle fait d'un citoyen un consommateur et d'un enfant un futur travailleur. En effet, l'école assure une fonction de reproduction, tellement forte que son but est de se reproduire elle-même. À travers l'école on a transformé la croissance, l'épanouissement de l'enfant en résultat de la consommation d'un produit d'une grande institution. [...]
[...] Elle remet donc en cause l'idée de liberté. Selon elle il faut repenser l'école et arrêter le système de récompenses et châtiments qui n'est qu'une forme d'esclavagisme de l'esprit. Pour cela, elle va favoriser l'éducation sensorielle. Une telle éducation favoriserait certes efficacement les apprentissages, cependant, cela demanderait d'installer des classes à petits groupes d'enfants et exigerait une forte quantité de matériels à disposition de ces enfants. De plus financièrement, l'année scolaire s'élève à 4000 euros, ce qui représente un coût considérable. [...]
[...] En quoi l'utopie illustre-t-elle un projet souvent irréalisable ? Le terme « utopie » est un mot, créé par Thomas More, apparaissant dans son célèbre livre « utopia ». Ce mot peut avoir deux sens différents. Premièrement, il peut être défini comme « le lieu sans lieu », soit un lieu qui n'existe pas. Deuxièmement, il peut aussi faire référence au « lieu du bonheur », soit un lieu de satisfaction. Cette utopie relève également de deux concepts très opposés n'illustrant pas les mêmes idéaux et convictions. [...]
[...] Il faut aider l'élève à s'épanouir et l'aider à avancer. Il pense que l'élève n'est pas une cruche vide qu'il faut remplir de tout savoir, mais un individu à qui on va donner des outils pour réussir. Cependant il considère que l'utopie enlève justement toute cette part d'autonomie à l'élève et lui supprime sa place de réflexivité. Il pense qu'on doit garder la réflexivité qu'on a dans l'éducation si on ne veut pas aller dans un système dictatorial et estime que dans les utopies le système éducatif ne soulève pas la liberté individuelle, mais plus la conformité au système existant. [...]
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