Son frère Jean-Marie de La Mennais eut une grande influence sur lui particulièrement dans sa décision de se faire ordonner prêtre. Jean-Marie était prêtre et fonda la Congrégation des Frères de l'Instruction Chrétienne.
Plus encore son oncle Robert des Saudrais eut une influence fondamentale sur son jeune neveu, plus particulièrement considérant son éducation et sa formation intellectuelle.
Son projet de devenir prêtre se concrétise (1816): par son premier séjour à Paris et après avoir assisté à la Chute de l'Empire La Mennais subit l'influence toujours grandissante de la religion et surtout de l'engagement religieux. Il a une influence conséquente sur le jeune clergé parisien dont il fréquenta les membres de Paul Teysseyre « prêtre d'élite ». De 1814 à 1816, le futur prêtre fut tout au service de l'Église catholique avec une ferveur qui déjà inquiétait les plus hautes sphères du pouvoir.
[...] Décu par l'Eglise et le Pape Lamennais continuera par écrit son combat pour ses convictions promouvant toujours plus un libéralisme nuancé intégré donc à la pensée ménaisienne. Retiré, isolé, entouré d'amis chers comme Lacordaire, Montalembert mais aussi de plus récents tels que Georges Sand, Lamennais continuera jusque à la fin de sa vie à approfondir son catholicisme libéral. Ce fut après sa rupture avec le Pape, et donc l'abandon de sa ferveur ultramontaniste, que s'affirma sa position de déiste au sens de conviction et croyance en Dieu mais non en convaincu par les institutions religieuses en place. [...]
[...] Il fut dit à propos de ce livre que son auteur possédait un genre d'éloquence qui réveillerait un mort Victor Hugo dit de ce livre que son immense succès tint beaucoup au fait qu'il constitua un besoin pour l'époque Avec cet ouvrage La Mennais devint pour un temps le prêtre le plus connu et le plus admiré de France. accusa l'enseignement étatique le tenant pour responsable de la débauche et de l'athéisme dont faisait preuve la jeune génération. la formulation de sa pensée: Contemplez l'état de la religion, disait La Mennais, on ne la proscrit plus, mais on l'asservit ; on n'égorge plus ses ministres, mais on les dégrade pour mieux enchaîner le ministère. L'avilissement est l'arme avec laquelle on le combat. [...]
[...] Ce qui ressort est néanmoins la force de sa pensée et l'influence qu'eu ce presque autodidacte sur son époque et plus particulièrement les hommes influents du premier XIX e siècle. Malgré des baisses de popularité et l'apparente contradiction de sa pensée entre le début etla fin de son parcours, Lamennais influenca beaucoup particulièrement la génération romantique de 1830. Son rejet dans l'ombre à l'heure actuelle ne devraient pas faire oublier et la pensée ménaisienne et le personnage, à la fois précurseurs et symboles de leur époque. [...]
[...] ses amis et collaborateurs célèbres : Lamennais fut rédacteur en chef du journal mais faisait plus du pilotage à distances quant à la direction du journal. Plus physiquement investis furent les plus importants rédacteurs et collaborateurs tels que Lacordaire, Montalembert Les sympathisants du journal furent sa symbolique et sa devise, porteurs d'un mouvement inédit: la devise du journal était Dieu et Liberté Le journal représenta l'une des premières affirmations du mouvement naissant connu sous le nom de catholicisme libéral. Lamennais désirait ainsi opérer la synthèse entre le christianisme et la mystique révolutionnaire profiter de l'air du temps et de l'effervescence des Trois Glorieuses pour rétablir une chrétienté expirante sur son lit de mort Lamennais). [...]
[...] Pour lui l'égalité des hommes devant Dieu entraîne logiquement l'égalité des hommes entre eux (Claude Carcopino) et de ce fait devant la loi. L'Avenir (paru du 16 novembre 1830 à novembre 1831) revendications du journal: libertés de presse, de conscience, de religion et surtout d'enseignement. Face à l'enseignement laïc de l'Etat formant une jeunesse décadente Lamennais et les rédacteurs de l'Avenir réclamaient la liberté pour l'Eglise d'ouvrir ses propres structures d'enseignement. Ils souhaitaient également la séparation de l'Eglise de l'Etat pour qu'elle s'affranchisse de la tutelle de ce dernier et ne soit ainsi plus à son service selon la doctrine chrétienne libérale. [...]
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