Chaque individu a le pouvoir de dire « je ». Cela implique qu'il est doté d'une conscience de lui-même, de sa particularité et de sa singularité. Et si un individu veut saisir et connaître son identité personnelle, il se rend alors compte qu'elle est problématique.
En effet, la notion d'identité personnelle sous entend que l'on reste la même personne tout au long de sa vie et cela malgré les modifications que le temps et les circonstances ont apporté. Ainsi, vouloir trouver une réponse exacte d'une notion aussi complexe que l'identité met en place des contradictions et des problèmes : comment prouver qu'on ne change pas et ceci de manière certaine et l'identité n'admet-elle qu'une seule définition (...)
[...] Dissertation La question qui suis-je admet –elle une réponse exacte ? Chaque individu a le pouvoir de dire je Cela implique qu'il est doté d'une conscience de lui-même, de sa particularité et de sa singularité. Et si un individu veut saisir et connaître son identité personnelle, il se rend alors compte qu'elle est problématique. En effet, la notion d'identité personnelle sous entend que l'on reste la même personne tout au long de sa vie et cela malgré les modifications que le temps et les circonstances ont apporté. [...]
[...] Il semble alors que moi qui dit je soit toujours le même, une personne singulière, mais peut-on vraiment dire que nous restons la même personne malgré la diversité de son passé et tous les changements ? De plus, vouloir se connaître soi même, c'est d'une certaine façon vouloir réduire le vécu à l'intelligible, à quelque chose de compréhensible ; mais sommes-nous capable de comprendre quelque chose d'aussi complexe que l'identité ? De plus, l'idée d'exactitude sous entend quelque chose de scientifique, est-il possible de mettre en relation l'identité et la science ? [...]
[...] Durkheim met ainsi en évidence le processus d'aliénation, c'est à dire que l'individu s'identifie aux autres et aux mœurs tout au long de sa vie, il y a alors une relation dialectique entre l'Homme et la société. Ainsi, pour la sociologie, essayer de se connaître, c'est d ‘abord observer son cadre social puisque c'est lui qui crée notre identité. Mais peut-on réduire l'individu seulement à sa fonction sociale ? L'identité d'un individu n'est-elle pas plus riche ? Et dépend-elle seulement de la société ? [...]
[...] Donc d'après lui, il est impossible de connaître son identité de manière durable. Un autre philosophe empiriste, John Locke, a lui aussi essayé de définir l'identité personnelle dans Essai sur l'entendement humain Dans le paragraphe il définit la personne comme une être pensant et intelligent, doué de raison et de réflexion et qui se considère identique malgré les changements. D'après Locke, cette capacité que l'Homme a est le conséquence de sa conscience de soi qui est inséparable de la pensée c'est à dire qu'il est impossible à l'Homme de penser sans être en même temps en train de se dire qu'il pense. [...]
[...] Notre identité personnelle n'est-elle pas finalement impossible à définir de manière durable ? Nous allons nous demander dans cette deuxième partie si finalement savoir qui nous sommes n'est-il pas impossible. Pour cela ,nous étudierons plusieurs points de vue de philosophes tels que Pascals ou encore Locke qui ont voulu définir l'identité et finalement sont tous arrivés à la même conclusion. Lorsque l'on cherche à se définir, on utilise des éléments qui nous font penser que nous avons une identité qui ne change pas. [...]
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