Qui sont les barbares, Euterpe livre 2, Hérodote, étrangers, langage humain, civilisations, archaïsme, conscience morale, pulsions naturelles, bien et mal, jugement de valeur, cruauté humaine, barbarisme
Hérodote, dans "Euterpe", livre 2, nous apprend que "Les Égyptiens appellent barbares tous ceux qui ne parlent pas leur langue". Ainsi, Hérodote définit les barbares comme des inconnus, dont on répudie la langue, la culture, la religion ou les valeurs, qui nous sont inconnues ou éloignées. Cette définition a évolué depuis, et nous pouvons maintenant donner plusieurs sens à ce mot. Le "qui", étant le premier mot du sujet, est un mot très important qui nous apprend que le sujet porte sur une personne ou un groupe de personnes humaines, et qui exclue de la réflexion les animaux et les choses. Ce mot nous permet d'affiner notre réflexion. Ensuite, le mot "les" est au pluriel, ce qui nous permet d'apprendre que nous parlons de plusieurs barbares et non pas d'un seul.
[...] Ils choisissent donc le bien ou le mal. Lorsque je désire quelque chose dont je ne peux pas me permettre l'achat, je suis tenté de le voler, mais je ne vais pas le faire, car ma conscience morale m'en empêche, et je sais au fond de moi que voler représente le mal. Les hommes, grâce à leur conscience morale, prennent du recul sur leurs instincts naturels et ne cèdent pas à leurs pulsions. C'est ainsi que Hegel distingue les hommes des bêtes. [...]
[...] Par conséquent, nous sommes tous des étrangers pour quelqu'un et nous sommes donc tous des barbares. Conclusion Nous avons vu à travers cette étude que malgré l'expression du langage courant « barbare », « c'est du barbarisme », il n'y a pas un type d'homme spécial qui est appelé « barbare ». En effet, grâce à notre conscience morale qui nous sert à distinguer le bien du mal, nous sommes tous capables de distinguer le bien du mal et donc de choisir l'un ou l'autre. [...]
[...] Dans le sens commun du mot, le barbare est celui qui commet des crimes, il est en effet courant d'entendre « barbarisme » ou « barbare » en parlant d'un homme qui a commis un crime contre l'humanité, ou qui a tué un autre homme. Nous pouvons par exemple citer l'exemple du terrorisme, appelé aussi barbarisme par l'opinion commune. Ainsi, nous pouvons poser une première définition du mot « barbare ». Ensuite, il est possible de dire que certains hommes sont barbares, car les hommes naissent libres, et sont donc capables de faire des choix. Ils naissent hommes et le deviennent, mais sont guidés par des choix de vie qu'ils sont libres de faire. [...]
[...] Pour finir, le mot barbare est un synonyme du mot « sauvage » qui provient du latin « selva », qui désigne la forêt, et qui renvoie donc à l'idée du barbare comme un sauvage. Nous pouvons donc dire que la définition du mot « barbare » est partagée entre cruauté et archaïsme. Nous pouvons alors nous demander, les humains peuvent-ils être barbares, donc inhumains ? Nous verrons alors qui sont réellement les barbares, quelles sont les différentes définitions du barbare et quelles valeurs pouvons-nous leur donner. [...]
[...] Cela conclut notre réflexion et nous indique que nous sommes sur un pied d'égalité, car nous sommes tous l'étranger de quelqu'un. Notre raisonnement fait surgir un autre questionnement : puisque nous sommes tous en possession de la même conscience morale, innée, sommes-nous égaux face au mal ? [...]
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