La question « qui suis-je ? » rappelle le commandement fait par Apollon à Socrate : « Connais-toi toi-même ». En sachant qui on est, on s'occupe de soit, on sait comment réagir face à certaines situations, comment se comporter vis à vis de certaines personnes, etc…La connaissance de soi est la préoccupation de chaque individu. Nous sommes tous amenés à nous définir par des qualités, des défauts, des désirs : c'est ce qui constitue notre caractère, ce qui forge notre personnalité. A travers ces deux notions, nous prétendons donner une réponse objective et incontestable. Il est vrai que l'on peut se présenter (nom, prénom, âge…) puisque nous avons tous un état civil mais est-ce que je fournis pour autant une réponse exacte ? Sur quoi repose l'exactitude ? Les mathématiques fournissent des réponses exactes ; il en est de même dans les sciences et la physique. L'état civil et le caractère peuvent-ils fournir une réponse exacte à la question « qui suis-je ? » ? L'état civil peut puisqu'il est incontestable mais le caractère ? Savons-nous toujours qui nous sommes ? Suffit-il d'être soi-même pour se connaître ? Selon Sartre, l'individu ne sait pas toujours qui il est, il est en constante recherche sur lui-même. De plus, l'aliénation n'est-elle pas une preuve que l'on ne sait pas toujours qui nous sommes ? Sommes-nous toujours conscient de ce que nous faisons ? Les réponses à ce sujet sont donc multiples et complexes.
[...] En effet, elles sont justifiées par le raisonnement et l'expérience : l'homme possède un caryotype, un phénotype ; il est constitué de cellules, de chromosomes, etc C'est une exactitude. Cela suffit-il pour autant à fournir une réponse exacte à la question posée ? Dans Traité de la nature humaine, David Hume définit l'homme comme étant la créature de l'univers Hume assimile donc l'homme à une créature, c'est à dire à un être humain considéré comme l'œuvre de Dieu. L'homme descendrait donc de Dieu. [...]
[...] Dans ces cas là, sommes-nous conscient de ce que nous faisons ? Est-il possible de devenir étranger à nous-mêmes ? L'aliénation est avant tout un état d'égarement, de folie voire, de démence. Un individu peut donc se trouver étranger à lui- même, c'est à dire ne plus savoir qui il est. Il se retrouve alors aliéné, c'est à dire dans un état où il a perdu son libre-arbitre et son indépendance : il est en quelque sorte gouverné par un autre par un être insaisissable. [...]
[...] Cette partie de lui qui lui serait donc inconnue peut-il en prendre conscience ? L'homme se sent souverain dans sa propre âme. Il s'est forgé quelque part, au cœur de son moi, un organe de contrôle qui surveille si ses propres émotions et ses propres actions sont en accord avec ses exigences. La perception intérieure, c'est à dire la conscience, rend compte au moi de tous les processus importants qui ont lieu dans l'appareil psychique. L'homme saurait donc qui il est. [...]
[...] Savons-nous toujours qui nous sommes ? Suffit-il d'être soi-même pour se connaître ? Selon Sartre, l'individu ne sait pas toujours qui il est, il est en constante recherche sur lui-même. De plus, l'aliénation n'est-elle pas une preuve que l'on ne sait pas toujours qui nous sommes ? Sommes-nous toujours conscient de ce que nous faisons ? Les réponses à ce sujet sont donc multiples et complexes. Nous verrons tout d'abord, que derrière la question qui suis-je ? il y a une volonté de se connaître. [...]
[...] Dans un premier temps, nous avons pu constater que nous savions en partie qui nous étions. En effet, nous possédons tous un caractère, une personnalité qui constitue notre identité. Une partie de nous nous est consciente dans le sens où nous avons un état civil. Cependant, une plus ou moins grande partie en nous, nous est inconnue. C'est pourquoi certains désirs qui sont refoulés par la conscience se satisferont à travers l'inconscient. La problématique suppose donc une réponse complexe et difficile à déterminer. [...]
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