La politique, le pouvoir et l'Etat / Qu'est ce que gouverner ?
La révolution du sujet / L'homme devient à la mesure de toute chose.
Je, nous et l'autre / Quel collectif loger dans l'individuel?
Le sacré et le profane / Ressorts du religieux.
L'animal politique / Naissance de la politique.
Liberté Egalité / Modèle libéral et modèle socialiste.
Eduquer ou instruire le peuple ? / Le rôle et la fonction de l'école dans la société.
La matière et l'esprit / La question de l'être.
Arraisonner la nature / Science technique et travail.
La connaissance historique / Le discours de la mémoire.
Les moindres mots / Pouvoirs et impuissances du langage.
Le beau est-il toujours bizarre? / La beauté idéale et la beauté relative.
L'artiste dans la cité / L'art : outrage ou agrément ?
[...] Pour le prouver, Pangloss est sommé de se taire à la fin du conte. Que faut-il faire dit Pangloss Te taire dit le derviche Par ailleurs, ce que découvre Rousseau, c'est aussi l'articulation obligée de la réflexion politique et de la réflexion pédagogique. Il faut rapprocher l'Emile du contrat Social. Dans un essai de 1786, intitulé Conjecture sur les débuts de l'histoire humaine, Kant montre que Rousseau assigne à la culture la tâche de réconcilier l'homme avec la nature. L'éducation est nécessaire pour que l'homme devienne ce citoyen qui a appris à penser en fonction de l'intérêt général, et non plus seulement en fonction de son intérêt particulier. [...]
[...] Elle doit aussi reposer sur des valeurs reconnues par le groupe qui étudie les faits. Mais après les révolutions apportées par la science, l'évolution des perceptions du religieux et du sacré quelles valeurs peuvent fixer cette impartialité que l'on pouvait prendre naguère pour de l'objectivité ? Pour contrer cela, les historiens vont choisir de se rapporter à des périodes plus longues, qui permettent d'éliminer la discontinuité de l'histoire et essayer de s'affranchir de l'interprétation. Mais cela ne constitue sûrement qu'un changement d'échelle. A l'interprétation de l'événement, on remplace finalement celle de l'évolution. [...]
[...] Pour les révolutionnaires, la Nation est l'œuvre des hommes. L'abbé de Sieyes l'affirme dans Qu'est ce que le Tiers Etat La nation est un corps d'associés vivant sous une loi commune et représentés par la même législature Au contraire, Pour De Maistre Une assemblée quelconque d'hommes ne peut constituer une nation De même pour Barrès, dans La terre et les morts, le Moi est le produit d'un terrain et d'une filiation ; il s'enracine dans le lieu de naissance et s'intègre dans le devenir des générations. [...]
[...] Quelques notions de culture générale La politique, le pouvoir et l'Etat - Qu'est ce que gouverner ? Le gouvernement des Etats Saint Just en 1794, tout comme Aristote dans la Politique, fait de la science politique l'instrument de la recherche du plus important des biens, à savoir le bien collectif et le bonheur des hommes. Significativement, la Déclaration des droits de l'homme réaffirme le but de la société est le bonheur commun Si la finalité de la politique ne fait pas de doutes, la question qui se pose est celle des moyens. [...]
[...] Peintre de nombreux autoportraits, Albrecht Dürer a peint en 1500 un Portrait de l'artiste par lui même qui se donne de face dans une imitation du Christ. L'audace du Dürer est grande : elle souligne également que les hommes ont désormais conscience de détenir en chacun d'eux une étincelle divine. Les monarques ne sont plus les seuls à être dignes d'êtres représentés. Tous les hommes sont porteurs de Dieu. Cette affirmation du sujet est perceptible dans l'autoportrait tout comme dans le fait apparent au XVIe siècle de signer les tableaux. [...]
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