responsabilité, moralité, devoir, reconnaissance, liberté, nature humaine, cohérence sociale, identité, Kant
L'éducation et la responsabilité sont vitales dans le développement d'un homme. Le philosophe Kant soutient qu'un homme n'est pas vraiment un homme tant qu'il n'a pas suivi le processus de raffinement de ses capacités morales, physiques et intellectuelles, qui ne peut être atteint que par l'éducation. Il est clair que l'éducation joue un rôle crucial dans la responsabilisation d'un individu. La question qui se pose est de savoir comment la responsabilité peut élever un individu au-delà de son état actuel.
[...] La responsabilité découle du choix de l'individu d'agir selon un impératif moral. C'est ainsi que la philosophie de Sartre s'aligne sur celle de Kant, car les deux philosophes pensent que c'est par la liberté de choix que l'on peut remplir son obligation morale d'agir conformément à la loi. Agir conformément au devoir et agir par devoir sont deux types d'actions distinctes. Lorsque nous agissons conformément à notre devoir, nous le faisons parce que nous estimons qu'il est de notre devoir ou de notre responsabilité de le faire. [...]
[...] La responsabilité de leur propre mauvaise foi incombe aux individus qui rejettent la raison comme guide face à une décision morale. Lorsqu'ils sont confrontés à un choix, comme dire ou non un mensonge, ils doivent reconnaître leur obligation d'adhérer à une certaine norme de conduite et prendre une décision fondée sur ce principe. En fin de compte, c'est la perception qu'a l'individu de ce principe qui détermine sa ligne de conduite. Le moment où nous agissons est celui où notre volonté se matérialise inévitablement. [...]
[...] La seule façon de contrecarrer cette prise de conscience de nos choix fondamentaux est par la mauvaise foi. En fin de compte, nous créons notre propre identité à travers nos actions. S'engager dans l'existence, c'est embrasser l'être L'essence de l'humanité n'est pas un objet fixe, mais plutôt une série d'actions. Sartre, dans son ouvrage « L'être et le néant », met en avant l'exemple d'un serveur pour illustrer ce propos. L'acte de se mettre en scène pour manifester une identité sociale est scruté par Sartre comme le moyen par lequel on atteint la cohérence sociale. [...]
[...] Au lieu de cela, il englobe l'adaptation externe de nos personnages performatifs. Pour définir avec précision la responsabilité de nos actes, nous devons tenir compte de la manière dont notre liberté interagit avec eux. Cela implique de contempler comment nos actions peuvent potentiellement contribuer à la chaîne causale du monde et à ses effets. Il est important de noter que nos actions n'englobent pas l'intégralité du monde et ne peuvent donc pas le changer entièrement. Chaque individu a le pouvoir de créer une version de lui-même capable d'exister. [...]
[...] La contingence du futur permet de choisir librement le sens de nos actions. Selon Sartre, nous sommes des êtres solitaires sans alibis. C'est ce qu'il veut dire quand il dit que l'homme est « condamné à être libre ». Condamnés, en ce sens que nous ne nous sommes pas créés, mais autrement libres, car une fois que nous existons dans le monde, nous sommes responsables de tout ce que nous faisons. L'idée de la personne morale L'imputation de nos actes La responsabilité des actions d'un individu ne peut être attribuée à son apparence physique, ni à son rôle parmi les autres individus. [...]
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