Médias, virtualisation de l'information, moyen de communication, surmédiatisation, influence des réseaux sociaux, médias privés, partage excessif, information personnelle, IA Intelligence Artificielle, problèmes d'éthique, marketing, métavers, publicité, influenceurs, consommation à outrance, hédonisme, addiction, topoï, américanisation, dommages psychologiques et sociaux, espace virtuel, protection des données
Depuis l'affaire Dreyfus, en France, on a eu de cesse d'utiliser les médias de communication et de les développer. Dans tous les pays du monde, après la seconde guerre mondiale, l'importance du soft power est d'autant plus fondamentale que plus personne ne souhaite faire la guerre. Les pays asiatiques comme le Japon et la Corée deviennent de grands exportateurs de produits numériques, l'Europe et les Etats-Unis deviennent leurs plus importants clients. La virtualisation de l'information lui a permis de circuler plus vite et plus loin. Nous pouvons légitimement nous poser cette question : Quelle importance prennent les médias dans nos sociétés actuelles ?
[...] Ils sont le signe que ce conformisme a pris une importance drastique ces dernières années. Cet effet est problématique, parce que toute la valeur d'une personne, sur ces réseaux, correspond à la fois à son niveau de conformisme et à la fois à son niveau d'originalité. La seule façon de se démarquer est donc d'être l'initiateur d'une mode. Donc, de consommer. Les utilisateurs de réseaux, ainsi que les consommateurs lambda exposés à la publicité de masse, tendent vers une forme d'hédonisme, c'est-à-dire la consommation à outrance pour satisfaire une pulsion. [...]
[...] L'importance des médias est telle que, même s'ils servent le peuple, ils empiètent sur leurs droits les plus fondamentaux. Pour élargir notre étude, nous pouvons nous demander si la rematérialisation de l'information et des liens sociaux pourrait être un frein à la surmédiatisation. [...]
[...] Ces questions resteront en suspens jusqu'à sa commercialisation. Si les médias restent le moyen le plus efficace de faire transmettre l'information et les réseaux sociaux le meilleur endroit pour rassembler les gens de différents horizons culturels, sociaux et économiques, ils restent difficilement observables par nos lois actuelles et ont tendance à rogner sur les libertés individuelles des citoyens. Ce flou juridique fait des médias et notamment des réseaux sociaux un observatoire intéressant pour la psychologie humaine, le droit à la protection des données, et la philosophie sociale et éthique. [...]
[...] Mais la validation par les pairs, amplifiée à travers des réseaux sociaux, entraîne souvent une addiction aux réseaux sociaux : retardement de l'endormissement, distraction au travail, vulnérabilité sociale, perte de confiance en soi . Les dommages psychologiques et sociaux des réseaux ne sont plus à prouver. C. Métavers et considérations éthiques Ces réseaux sont sur le point de connaître une nouvelle évolution, qui marquera encore davantage la scission entre le réel et le virtuel : le métavers. En vérité, tout jeu vidéo en ligne peut être considéré comme un métavers tant qu'il regroupe plusieurs mondes interconnectés, où plusieurs personnes sous des avatars circulent. [...]
[...] Partage excessif de toute information personnelle (celle-ci peut être mise à profit) L'une des règles pour pouvoir accéder à la majorité de ces réseaux, c'est de bien vouloir communiquer des données exactes à notre sujet, tout d'abord notre âge. Puis notre nom, notre prénom. Une photo conforme. Tout ce que nous finissons par communiquer sur ces réseaux est potentiellement récupérable, souvent pour cibler des annonces, des informations. D'autres fois pour nous permettre de nous élever socialement. De plus, la plupart de ces réseaux sont pourvus d'une IA qui analyse nos préférences et nous expose à du contenu relatif à ce que nous avons pu consulter auparavant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture