Concept de conscience, Phénoménologie de l'esprit, Hegel, Locke, Leibniz, état de conscience, Descartes, cogito, Discours de la méthode, liberté de conscience, Gassendi, Hobbes, concept de Bildung, conscience de soi, Husserl, Essai sur la compréhension humaine, Kant
L'acte de conscience est familier - c'est un rappel constant que quelque chose existe à l'intérieur ou à l'extérieur de nous. Inconsciemment, nous nous percevons comme des sujets et affirmons avec confiance que c'est nous qui accomplissons l'acte de conscience. Cependant, les thèmes de ce chapitre posent un problème important par rapport à cette position subjective. Les questions "Qui suis-je ?" et "Que suis-je ?" deviennent de plus en plus complexes lorsque nous nous considérons comme des individus uniques et auto-identifiés au fil du temps. Que signifie vraiment reconnaître et défendre son identité ? Cela pose la question du degré de certitude que la conscience peut nous offrir.
[...] Bien que la "belle âme" puisse avoir tendance à croire en la profondeur de son monde intérieur, la vraie réalité réside dans la négativité des expériences extérieures. La conscience de soi est un processus continu et le doute est un élément crucial de la croissance personnelle. L'ouvrage de Husserl intitulé "L'intentionnalité de la conscience" Les Méditations cartésiennes de Husserl explorent le concept selon lequel la conscience est toujours dirigée vers quelque chose. Le moi ne peut donc pas être un objet de conscience puisque son « intentionnalité » est liée au monde, aux autres et au temps. [...]
[...] La méthode du doute introduite par Descartes a une portée universelle. Il souligne l'importance d'embrasser l'incertitude et d'abandonner l'idée d'un point "fixe" et "certain". Pour s'engager véritablement dans la conscience réflexive, il faut prendre le risque de l'incertitude et passer d'un état de naïveté primitive à la certitude. La capacité de raisonner conduit à établir des normes pour identifier la vérité, des lignes directrices pour l'évaluation et une procédure logique pour l'exécution. En fin de compte, cette pensée autodirigée définit son identité. [...]
[...] En exerçant sa volonté et en faisant preuve de libre arbitre, le sujet assume la responsabilité et la propriété de ses actes, ce qui le rend moralement et légalement responsable. Le Discours de la méthode de Descartes esquisse les principes fondateurs de la liberté de conscience et sa certitude. Selon ces principes, la conscience doit être certaine de ses objets, mais seulement après avoir rompu les liens avec l'inconscient. Descartes soutient que la naïveté de l'enfance peut amener à croire aux expériences sensorielles et aux connaissances transmises par les éducateurs. Cependant, il insiste sur la nécessité de transcender cette perspective limitée afin d'atteindre une véritable certitude. [...]
[...] La pensée, étant le produit indubitable du dans sa forme la plus pure, me dote de la conscience de soi. Le processus de découverte de soi implique de se reconnaître comme une substance pensante, ou un sujet. Même si je possède un corps, je ne suis pas mon corps, mais uni à lui sans m'y mêler. Le sujet perdure dans le temps et ne se confond pas avec le corps qui reste dans l'instant présent. L'âme n'est pas une entité physique étendue comme la matière mécanique, mais plutôt une activité spirituelle. [...]
[...] Chaque individu aspire à exister en tant que son vrai soi dans une réalité particulière. Cependant, si cette aspiration ne se réalise pas, c'est en raison de la séparation entre soi et le monde. Les deux doivent être réunis pour parvenir à l'unité. Le concept de subjectivité et de conscience est intrinsèquement lié à son rapport au monde. Plutôt qu'une opposition statique et intemporelle, c'est une confrontation dynamique et historique qui évolue dans le temps. Cette relation ne se limite pas à la simple pensée, car c'est avant tout un engagement à l'action. [...]
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