La réponse à cette question semble évidente, c'est pour cela qu'il faut se méfier. Chacun d'entre nous pense bien se connaître, mais le « moi » qu'on possède ne renvoie pas à une identité clairement définie. En effet, notre conscience qui est notre capacité à se connaître nous-mêmes donne juste des états contingents du « moi ».
Pour se connaître, autrui que l'on qualifie être le miroir de nos actes, peut nous aider. Ainsi, comment autrui peut nous aider à savoir qui on est ? N'y a-t-il pas une limite à sa connaissance de nous ?
[...] Grâce à ma conscience, je sais qui je suis. Mais la connaissance de soi est également possible avec l'intervention d'autrui. On peut considérer autrui comme le miroir de nos actes. Autrui est souvent notre ami le plus proche, notre parent, quelqu'un qui nous a déjà dit : je te connais mieux que toi tu te connais ! Étant donné que je ne peux pas me contempler sous tous les angles, autrui me fait part de cette vision. Il voit également mon attitude dans diverses situations et me compare à lui. [...]
[...] Donc je ne sais pas exactement qui je suis. Mon cas particulier, ce qui me distingue des autres, je ne peux le trouver à travers ces lois. Descartes, dans le Discours de la méthode propose une méthode, sa méthode sans l'imposé. On se reconnaît ou non dans celle-ci. Quand autrui me compare avec lui pour mon caractère, ma sensibilité, cela est basé sur une situation donc ce n'est pas crédible. On n'a pas la même réaction, le même degré de sensibilité, d'humour, que notre altérité face à un événement typique. [...]
[...] Je crois savoir ce que je suis, car en réalité une partie de nous même nous échappe : l'inconscient. Freud a été le premier à montrer son existence. L'inconscient se manifeste par les rêves qui, pour Freud, sont la voie royale qui mène à l'inconscient. Les rêves mettent en scène nos désirs. Ces désirs, nous les refoulons et on les exprime dans nos rêves. Un type de pathologie, l'hystérie, est présente chez les personnes souffrant de réminiscence. Freud, grâce à l'hypnose, libère les patients de cette force de résistance due à des émotions restées coincées. [...]
[...] Puis-je savoir qui je suis ? La réponse à cette question semble évidente, c'est pour cela qu'il faut se méfier. Chacun d'entre nous pense bien se connaître, mais le moi qu'on possède ne renvoie pas à une identité clairement définie. En effet, notre conscience qui est notre capacité à se connaître nous-mêmes donne juste des états contingents du moi Pour se connaître, autrui que l'on qualifie être le miroir de nos actes, peut nous aider. Ainsi, comment autrui peut nous aider à savoir qui on est ? [...]
[...] Un souvenir que j'ai refoulé, mais que j'ai accepté grâce à un psychanalyste. Autrui peut être certain de son portrait qu'il fait de moi, mais cela se limite au physique, à mes attitudes et à mes dires. S'il pense pouvoir dresser une liste de mes qualités, mes goûts, cela sera superficiel. Je peux savoir qui je suis en m'appuyant sur des lois psychologiques et scientifiques. Je me compare à ces lois universelles. La célèbre citation je pense donc je suis caractérise ce côté universel auquel chacun peut s'identifier. [...]
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