Dissertation de philosophie : introduction, 3 parties et conclusion
[...] Nous constatons donc que l'état d'esprit est primordial pour appréhender la liberté et le bonheur. Si la liberté ne peut qu'incontestablement nous rendre heureux, il est essentiel de nous demander de quelle liberté nous voulons. Dans cette dernière partie, nous allons nous poser la question suivante : quelle forme de liberté nous rend heureux ? Est-ce la liberté de posséder sans fin, d'avoir tout ce que nous désirons, de combler l'ensemble de nos manques serait à même de nous rendre perpétuellement heureux ? Suffit-il d'être riche pour être heureux ? [...]
[...] Le sentiment de bonheur et de liberté devrait pouvoir se vérifier en toutes circonstances. Pour Descartes, nous éprouvons tous le sentiment intérieur de notre liberté. La « liberté de notre volonté » se connaît de façon immédiate « sans preuve » par « la seule expérience que nous en avons ». Avec les stoïciens, nous avons cité Epictète, nous comprenons de plus que la liberté se définit au travers de la conformité à la nécessité rationnelle. L'homme est ainsi libre et capable d'être heureux à partir du moment où il accepte son destin (fatum en latin). [...]
[...] Puis-je être heureux sans être libre ? Est-il possible d'être heureux si nous sommes privés de liberté ? Le bonheur est-il irréductiblement lié à la liberté ? Ne souhaitons-nous pas allier ces deux valeurs essentielles de l'existence humaine ? Nous nous interrogerons dans un premier temps nous verrons qu'il n'est guère possible d'être heureux une fois privés de liberté. Pour cela, nous reviendrons sur les notions de bonheur et de liberté. Dans un second temps, nous nous interrogerons sur la possibilité d'être heureux tout en étant privés de liberté. [...]
[...] Pour accéder au bonheur, ces deux acceptions sont nécessaires. Je peux être heureux non seulement quand je suis libre (non entravé par maladie, un emprisonnement du corps comme dans le Locking syndrom, un emprisonnement physique, un exil . mais également et surtout quand je suis libre intérieurement. Une autre question cependant se pose : pouvons-nous être heureux alors que nous savons que tant d'êtres sont privés de liberté ? Notre bonheur ne serait-il pas d'inclure dans notre volonté même de bonheur l'ensemble de l'humanité ? [...]
[...] Faut-il encore que notre volonté soit libre, à savoir que nous sommes libérés de nos passions et de nos instincts. Sommes-nous en effet certains d'être vraiment libres quand nous agissons ? Sommes-nous effectivement libres de toute contrainte ? Ne subissons-nous pas certains conditionnements que nous ne soupçonnons même pas ? Qu'en est-il de l'action de l'inconscient qui se dérobe à notre conscience et nous pousse à certaines actions ? Ne sommes-nous pas, malgré nous, déterminés par des composantes sociales, biologiques, culturelles . [...]
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