Connaissance de soi, conscience de soi, réalité, moi, liberté, ignorance, Hegel, Freud, John Locke, Sartre
Le sujet nous invite à réfléchir sur le fait de se connaitre absolument, l'idée du moi indique l'implication de sa propre personne, en l'occurrence, dans l'interrogation sur la connaissance de soi-même. Connaitre c'est faire ou avoir fait une expérience permettant une représentation mentale de quelque chose, quelqu'un, avoir l'idée, la notion de la personne ou d'une chose.
[...] Puis-je me connaitre absolument ? Le sujet nous invite à réfléchir sur le fait de se connaitre absolument, L'idée du moi indiques l'implication de sa propre personne, en l'occurrence, dans l'interrogation sur la connaissance de soi même. Connaitre c'est faire ou avoir fait une expérience permettant une représentation mentale de quelque chose, quelqu'un, avoir l'idée, la notion de la personne ou d'une chose. On l'utilise aussi pour parler d'un objet dont on a une grande pratique un grand usage, en l'occurrence, notre propre personne. [...]
[...] Puis, il est possible de se connaitre parfaitement par la réflexion, la théorie de Hegel. Tout d'abord, le fait de ne pas pouvoir se connaître absolument implique l'idée de se connaître partiellement. Ceci voudrait dire que nous ne connaîtrons pas la notion de nous-même. Cette idée est soutenue par Freud l'œuvre Introduction à la Psychanalyse de Freud, III partie, parue en 1917. Freud invite au travers de cet extrait à repenser la nature des rapports entre la conscience que la personne a d'elle-même et la réalité de ce qu'elle est. [...]
[...] Néanmoins, ne pas se connaitre absolument voudrait dire que l'humain possède une connaissance superficielle de soi et qu'il ne serait ainsi pas capable de réfléchir ainsi que de juger nos actions et leur valeur. Il convient alors de se demander si cette ignorance de nous-même n'empêcherait pas la liberté des hommes. Afin de répondre à cette problématique, nous traiterons dans une première piste de travail l'idée que l'humain possède une connaissance absolue et ainsi universelle de soi au travers de sa conscience puis que s'imposent à lui des contraintes et des forces qui l'empêchent formellement de se connaitre absolument. [...]
[...] Néanmoins, ne pas se connaitre absolument implique particulièrement un danger : le fait de ne pas être réellement libre. Tout d'abord, nous allons traiter l'idée que dans la présence de l'autre, il est impossible d'obtenir une connaissance de soi selon Sartre. Bien souvent, les hommes se sont conformés aux normes des sociétés et se sont pliés au regard et au jugement des autres hommes, Ainsi, dans une certaine mesure, nous nous connaissions au travers des jugements que les gens portent à notre égard, Ceci est dangereux dans la mesure où en la présence d'autrui nous ne nous connaissons plus nous-même, mais plutôt tel que les autres l'expriment, on se voit comme autrui nous voit. [...]
[...] Les autres, eux nous perçoivent comme « En-soi », c'est-à-dire qu'ils nous considèrent comme des objets, ils voient ainsi un sens de manière extérieure à notre existence. Le souci est donc que le sens que nous essayons de donner à notre vie est écrasé par le regard des autres qui nie totalement. Ainsi par le regard des autres on passe du « Pour-soi » en « En soi ». La conscience reconnaît qu'elle est cet objet que voit autrui. En outre, le regard de l'autre agit comme un miroir dans lequel on se voit, dans lequel on s'objective. [...]
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