Publicité et société

Résumé du document

Fiche de culture générale sur le sujet publicité et société



Publicité : public, ce qui concerne le peuple, par extension ce qui appartient à l'Etat. Il se diffuse en France à partir du 17ème siècle sous son sens juridique (donner une information au public). Publicité : dictionnaire de l'Académie 1694 : « Un crime à la vue de tous ».

Extraits

[...] Quoi que l'impact des publicitaires passent aussi par une influence de la publicité sur les produits. On dit néanmoins que le publicitaire ne donne pas à voir une interprétation du monde à travers sa publicité (différence avec l'art, différence avec la propagande) enjeux réduits dans le message et dans le temps. On propose un mode de vie plus qu'une vision de la vie. De plus l'artiste cherche à toucher un public de connaisseurs ou de pairs au contraire de la publicité qui cherche à toucher l'ensemble du public des consommateurs. [...]

[...] A partir du 19ème siècle la publicité prend son sens contemporain de réclame. On va progressivement passer de la publicité comme contenu à la publicité comme support. En 1965 apparaît le mot pub qui désigne la publicité à la télévision. Définition contemporaine : - Idée d'un instrument technique au service de la vente, dimension commerciale. - Manière dont ces techniques touchent le public. - Dimension artistique ou créatrice. Elle a influencé les clips de chanson, les films ou les séries télévisés, la pub dicte ses lois. [...]

[...] On a aussi de la publicité d'intérêt général. On a pas encore la publicité d'homme politique en France. Chiffres : - 3000 impacts de messages par jour et par personne. - Entre 1995 et 2005 les dépenses de pub on augmenté de 10 milliards - Première investisseur à la télé c'est l'alimentation puis la beauté puis transports-services-télécom. - Prix moyen d'un spot pendant un film c'est 13 000eur. En fait 20s sur une des 6 chaînes 9500eur ensuite sur tout ce qui est câble 305eur puis TNT 180eur. [...]

[...] Girardin l'annonce doit être concise, directe, mais les choses vont changer. Fin du 19ème siècle Cathelat parle de publicité mécaniste, on s'appuie sur les travaux de Pavlov (réflexes Pavloviens) plus on répète un slogan plus cela va fonctionner (pub répétitive). Pour Huxley 64000 répétitions font la vérité Le directeur de Coca Cola dit la même chose en 1912. Ce sera ensuite la publicité suggestive (séduction) on influence plus le comportement mais la conduite (réactions d'adaptation à une situation, on prend en compte le désir, processus de compensation) l'achat est une compensation (théories qui vont très loin, l'absence d'aventure collective est compensée par la société de consommation). [...]

[...] Notion aussi de Soft Power : La pub sort ses griffes un texte de Gilles Lipovetsky, domination douce il explique que la pub n'est pas réellement une propagande (on est relativement libre même si l'on est très sollicité) le régime totalitaire était un pouvoir qui était globale alors que la pub intègre l'aléatoire, la publicité est contraignante mais ne cherche pas à réformer l'homme, seulement à chercher ses désirs, la pub est renoncement au pouvoir total, elle ne re-fabrique pas les pensées ou attitudes mais développe un micro-pouvoir du désir et du bonheur immédiat, pouvoir limité qui se centre sur le présent et le caractère volatile de l'homme contemporain, elle intègre notre liberté dans la contrainte qu'elle propose. Un livre de Marie Bénilde On achète bien les cerveaux. La publicité et les médias 2007. Elle suggère (Patrick Lelai on vend du cerveau disponible à coca cola) image tordue d'une société sans classe pacifiée, mythes fondamentaux de modernité et de bonheur. Les casseurs de pub ont été récupérés par la pub, la pub récupère les comportements d'anti-consommation. [...]