L'art dans la publicité - publié le 03/06/2009

Résumé du document

Il est très difficile d'établir une réelle définition de l'art, en effet, l'essence de ce terme est très controversée, car il s'avère que chaque nouveau courant apporte une contestation qui remet en cause la définition même de ce terme.

Extraits

[...] Considérant un produit destiné à une cible CSP-, qui n'a pas les ressources financières pour aller au musée, à des expositions ces consommateurs identifieront-ils réellement le message associé au visuel ? Comprendront- ils les connotations à une œuvre en particulier ? Ce processus est donc à adapter en fonction des produits car même, la simple publicité Free évoquée ci-dessus n'a pas été comprise de tous et la référence a parfois échappé à quelques personnes. Cependant, l'art peut être considéré comme un moyen de sublimation. [...]

[...] Indépendamment de cela, l'anodin n'est pas souvent pris en compte et l'utilisation de l'art est également une forme de valorisation du produit mais également du consommateur qui l'utilise. Dans tous les cas, ces deux formes d'expressions sont tellement subjectives et dépendantes de l'interprétation personnelle qu'il n'y a pas réellement de réponse à apporter. Cela dépend également du côté où l'on se place, à savoir en artiste ou amateur d'art ou bien en publicitaire ou publivore. Quoi qu'il en soit, si l'on considère les débats autour de cette problématique, il est indéniable que l'art influence directement ou indirectement la publicité. [...]

[...] L'utilisation de l'art dans la publicité est souvent le moyen établi pour partager un patrimoine commun entre les publicitaires et les consommateurs. Ces derniers étant plus susceptibles de comprendre le message à travers des icônes ou représentations existantes. Il peut s'agir tout d'abord de symboliques, comme des monuments : la Statue de la Liberté qui comme son nom l'indique évoque la liberté, le Sphinx symbolisant l'Egypte, l'énigme ; ou encore la mythique Tour Eiffel mimant toute l'idéologie associée à Paris. [...]

[...] Outre les monuments et sculptures, la peinture est également un mouvement artistique prisé par les publicitaires. Le célèbre Ceci n'est pas une pipe de Magritte a d'ailleurs fait l'objet de détournement, par exemple pour Siemens pour un téléphone, dans le cas présent, la reprise artistique est plus un clin d'œil humoristique dénotant la contradiction entre l'accroche et le visuel dont le portable en question permet d'accéder à bien plus qu'à la simple téléphonie. L'artiste a d'ailleurs participé entre 1931 et 1936 à une entreprise de publicité, pour laquelle il a signé quelques campagnes. [...]

[...] En ce sens, cet effort créatif tout particulier qu'à voulu développer la marque est souligné par un artiste reconnu. De ce fait, il est certain d'une part que la marque valorisera son image, mais elle pourra aussi fédérer une nouvelle clientèle, partageant le même attachement à l'artiste. De ce fait, on peut considérer que la publicité et l'art ne sont pas incompatibles. Il est nécessaire d'établir un compromis permettant d'équilibrer ces deux éléments. Il est donc subjectif d'associer l'utilisation de l'art dans la publicité à soit une désacralisation du produit soit à une magnification. [...]