Inconscient, rêve, surréalisme

Résumé du document

Extraits

[...] Et cela de manière inconsciente bien entendu. Voila comment Freud représente l'esprit humain : il le divise en trois parties : le moi le surmoi et le ça Le moi représente d'abord le système conscience-perception ; il dispose du contrôle des mouvements volontaires. Mais il comporte également les processus préconscients et il est le centre de départ des réactions de défense contre le soi. Dans une certaine mesure l'action contre les exigences pulsionnelles est involontaire et inconsciente. Le ça est cette partie inconsciente, cette extériorité de l'intériorité où s'agitent tous nos désirs, d'ordre sexuel ou agressif, notre aspiration au plaisir. [...]

[...] Or l'expérience des psychanalystes leur a permis de déceler parmi les images du rêve manifeste quantité de symboles d'images latentes, et de spécifier un certain nombre d'images qui symbolisent avec régularité d'autres images cachées. Ce symbolisme est bien entendu, un moyen de ruser avec la censure. Il y a de nombreux symboles typiques. L'autorité paternelle ou maternelle, ou plus simplement, le père et la mère sont fréquemment représentés par l'image d'un roi ou d'une reine. L'enfant se représente par exemple facilement son père comme un géant. [...]

[...] CONCLUSION : Pour conclure, si l'inconscient mis à jour par Freud agit à notre insu sur nos actions quotidiennes, il passe pour le seul et unique responsable du mécanisme du rêve. Les rêves, messages codés de notre ça nous renseignent sur nous- mêmes, sur cette partie de nous dont nous n'avons aucune conscience et qu'il est si difficile de s'approprier. C'est ce travail d'appropriation de soi-même qui s'effectue lors d'une analyse. Lors de séances de psychanalyse, les rêves peuvent avoir leur place, puisqu'ils donnent un accès privilégié à l'inconscient. [...]

[...] On peut observer également que parfois, certaines formulations ont des effets spectaculaires sur les symptômes. Par exemple, une femme paralysée, après un entretien sous hypnose ramène dans le langage tous les refoulements à l'origine de sa paralysie et fait cesser les symptômes. L'hypnose est donc l'ancêtre de l'association libre : La première idée qui vient est la bonne mais une suggestion est toujours nécessaire. Le problème de l'hypnose, c'est que l'on parvient à l'état d'inconscience mais on ne sait finalement pas quoi en faire, puisque les effets de la suggestion sont toujours temporaires et disparaissent au moment de la reprise de conscience. [...]

[...] L'inconscient réside à l'intérieur du sujet mais sur le mode d'une réalité extérieure. Il y a intrusion de l'extériorité dans l'intériorité. Du coup, l'inconscient désigne la partie constitutive du sujet à laquelle pourtant, ce dernier ne peut se ménager d'accès immédiat. L'inconscient semble donc être un savoir supplémentaire dont la conscience n'a aucune idée. Cette partie est pourtant essentielle dans la définition d'une personne car elle regorge de tous les désirs, les pulsions, les peurs qui ne sont pas aperçus par la conscience mais qui cependant agissent en permanence sur elle. [...]