Cours de philosophie de niveau première année de psychologie traitant de la notion de connaissance et de vérité dans le monde scientifique.
[...] Dès ce premier niveau, on peut parler d'une forme de connaissance. En effet, la sélection des données peut être inexacte, et leur interprétation peut être fausse. Dans le monde animal, les animaux peuvent mal sélectionner. Tout se passe comme si même chez l'animal, on pouvait observer la formulation d'hypothèses erronées sur l'état du réel. On peut se demander s'il n'y a pas des analogies, entre le monde animal et humain. La plupart des recherches expliquent l'humain à partir de modèles animaux. [...]
[...] L'accommodation, c'est la transformation du sujet, par la prise en compte des caractéristiques de l'objet. La connaissance est un processus d'équilibration progressive, entre une assimilation qui invente littéralement l'objet, ou/et une accommodation passive totale du sujet, aux caractéristiques de l'objet. On pourrait dire que dans l'assimilation pure, il n'y a quasiment pas d'objet. Dans l'accommodation pure, il n'y a quasiment pas de sujet. On peut parler d'un véritable égocentrisme inconscient. Tout est centré sur son ego, mais l'enfant n'en a pas conscience. [...]
[...] Pourtant, cette question se résout immédiatement par une mise en relation corporelle de type moteur, entre l'enfant et l'objet qui l'intéresse. Ex : il el porte à sa bouche, il le suce, il le secoue et s'il ne peut pas établir un contact direct, il bat des pieds et agite son corps. Pour l'enfant, la question qu'est ce que c'est ? se transforme en qu'est ce que c'est pour moi ? ou qu'est ce que je peux en faire ? Il soumet l'objet à des actes qu'il peut faire. L'objet est caractérisé par sa mise en relation avec l'organisme. [...]
[...] On cherche à en comprendre les raisons. On cherche à élaborer des hypothèses qui pourraient expliquer ce qui se passe, pourquoi cela se passe comme cela. On essaie d'imaginer des dispositifs expérimentaux, qui permettraient de vérifier la valeur de ces hypothèses. Ce fonctionnement intellectuel se retrouvera dans toutes les formes de la pensée scientifique moderne, y compris, celle qui porte sur des systèmes qui ne se réduisent pas à leurs caractéristiques matérielles, mais qui intègrent les aspects symboliques et significatifs d'un problème. [...]
[...] Nous ne faisons donc que comparer des connaissances entre elles. Nous comparons des connaissances entre elles, as elles ne sont pas du même ordre. Nous comparons les données fournies par nos sens, avec les élaborations des concepts de l'entendement et des idées de la raison. Nous nous orientons dans un monde de phénomènes et d'événements qui nous appariassent, et nous soumettons les informations qui naissent de la rencontre de nos systèmes perceptifs et cognitifs avec le monde objectif à un travail de critique et d'élaboration. [...]
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