L'hypnose est un sommeil artificiel provoqué, soit par un médicament (hypnotiques), soit par des manoeuvres de suggestions (hypnotisme).
Freud, après ses études de neurologie, s'occupa des maladies nerveuses et notamment de l'hystérie. Il utilisa l'hypnose au début de sa carrière. En effet, il séjourne à Paris en 1885 et suit les consultations du docteur Charcot à la Salpétrière. Il applique alors la méthode cathartique inspirée par Joseph Breuer, un psychiatre, qui, en 1882, l'avertit de la guérison d'Anna O. (pseudonyme de Bertha Pappenheim), après la remémoration d'une scène d'enfance traumatisante. A partir de là, il utilise l'hypnose pour découvrir les symptômes hystériques inconscients du patient, qui est guéri lorsqu'on lui raconte ce qu'il a dit sous hypnose. Mais cette méthode ne plaît pas longtemps à Freud, qui se tourne alors vers la méthode des associations libres (...)
[...] Il est intéressant de voir que les processus de l'inconscient sont semblables dans les névroses, les rêves et les actes manqués. En d'autres termes, les symboles sont en réalité le déguisement plus ou moins travaillé de désirs refoulés. D'ailleurs, on retrouve aussi la condensation et le déplacement dans les névroses. Là encore, la cure psychanalytique aura pour but de comprendre et d'éclairer l'inconscient des névrosés. [...]
[...] L'acte manqué est donc en quelque sorte le retour du refoulé. L'acte manqué peut aussi être vu comme un compromis, le compromis entre ces deux intentions en opposition. Le Président de la Chambre des Députés qui ouvre une séance par un retentissant La séance est close n'est pas innocent ; il ne désirait visiblement pas y participer ! Freud dit ainsi : Le refoulement est à moitié manqué et à moitié réussi Enfin, pourquoi Freud s'intéresse-t-il autant à ces anomalies de la vie quotidienne ? [...]
[...] Il applique alors la méthode cathartique inspirée par Joseph Breuer, un psychiatre, qui, en 1882, l'avertit de la guérison d'Anna O. (pseudonyme de Bertha Pappenheim), après la remémoration d'une scène d'enfance traumatisante. A partir de là, il utilise l'hypnose pour découvrir les symptômes hystériques inconscients du patient, qui est guéri lorsqu'on lui raconte ce qu'il a dit sous hypnose. Mais cette méthode ne plaît pas longtemps à Freud, qui se tourne alors vers la méthode des associations libres. La cure par la parole Anna O. [...]
[...] Pour découvrir l'intention refoulée, le psychanalyste fait appel à la méthode des associations libres : le patient fonctionne alors par analogie, il scinde l'acte manqué en autant d'éléments que possible, lesquels éléments sont associés à une idée, à une image. On a là le fonctionnement même de la cure pychanalytique. Pourtant, c'est ici qu'intervient la résistance du patient : ce dernier aura une tendance involontaire et naturelle à cacher ces images et ces associations et donc à cacher le secret inconscient de son acte manqué. La personne aura la plupart du temps tendance à nier les associations et à les trouver absurdes. [...]
[...] La résistance peut provenir du Surmoi, peut-être la plus étrange. Elle consiste à un besoin de châtiment, à la reconnaissance d'une faute qui justifie ce besoin de châtiment. Il y a alors inhibition de l'analyse : elle s'oppose à toute réussite et à toute guérison du malade. Enfin, la résistance du Ca justifie en elle-même le travail du psychanalyste : le Ca inconscient oppose une résistance naturelle à se laisser découvir au grand jour ! V Le transfert Petite introduction sur la cure psychanalytique La cure psychanalytique, qui repose sur une sincérité absolue de l'analysé et de l'analyste, consiste à faire littéralement disparaître le refoulement chez le patient pour qu'il prenne conscience du conflit entre son moi et la libido (i.e. [...]
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