Mode de vie, philosophie du non, science, vrai, besoin de comprendre, recherche du raisonnable, juste et bien, force morale, foi, le Mal, universel, Homme curieux, comportement, faire des choix, autrui, être homme, prudence, vertu intellectuelle, vertu morale
Néanmoins, les vertus intellectuelles ont pour finalité la découverte du vrai, la connaissance. Elles constituent une catégorie de vertus. La vertu intellectuelle est donc considérée comme telle en raison de la perfection d'une certaine disposition, de celle de son usage et de celle du possesseur de cette vertu. Avec la vertu intellectuelle, le bien est atteint matériellement et indirectement et non immédiatement au titre où c'est formellement un bien.
[...] Car la prudence relève du bien moral. Ce qui fait la spécificité de la prudence se trouve en entier dans la formule suivante : ratio agibilium ». La prudence est la règle raisonnable de conduite de la vie. Elle fait donc le lien entre les moyens et la fin, et demeure la vertu qui soit à la jonction des vertus intellectuelles et morales. Source de tempérance et de modération, la prudence est une vertu morale. Saint Thomas n'a pas manqué de dire que s'il est vrai que la prudence dépend des vertus morales, les vertus morales dépendent réciproquement de la prudence et celle-ci leur assigne leur milieu. [...]
[...] Qu'est-ce qu'une vertu morale ? Une vertu morale est une disposition appropriée qui implique un comportement adapté aux situations qui se présentent dans le cadre d'activités faisant appel à l'appétit sensible. Saint Thomas explique que : siège de l'habitus qui est appelé vertu dans le sens absolu ne peut être que la volonté, ou une autre puissance en tant qu'elle est mue par la volonté. La raison en est, que la volonté meut à leurs actes toutes les autres puissances qui de quelque manière sont rationnelles ( C'est pourquoi, lorsque, en acte, on agit bien, cela vient de ce qu'on a une volonté bonne. [...]
[...] La prudence, vertu intellectuelle et morale ? La prudence est une des quatre vertus cardinales que sont la prudence, la force, la tempérance, et la justice. Mais serait-elle à la fois une vertu intellectuelle et une vertu morale ? Si oui. Comment ? I. La prudence comme vertu intellectuelle et morale Avant de comprendre comment la prudence peut être une vertu intellectuelle et une vertu morale, il nous faut comprendre ce qu'est une vertu intellectuelle et une vertu morale. A. Qu'est-ce qu'une vertu intellectuelle ? [...]
[...] Nous avons essayé de montrer comment la prudence peut être à la fois une vertu intellectuelle et une vertu morale. Nous retenons que la prudence est la vertu qui assure au sujet et à son agir d'être bons. Gilles Achache nous a donné une définition bien dense de la prudence qu'il a empruntée chez Gilles de Rome. Il a écrit que : selon la définition complète qu'en donne Gilles de Rome, la prudence est la intellectuelle qui dirige les vertus morales »[3]. [...]
[...] Il y a différentes catégories de vertus : les vertus intellectuelles (intelligence, science, sagesse), les vertus morales (force, tempérance, libéralité, magnificence, honneur, magnanimité, mansuétude, affabilité, sincérité, enjouement), les vertus cardinales (prudence, tempérance, force, justice) et les vertus théologiques (foi, espérance, charité). Non moins une vertu morale, la prudence est une vertu cardinale par excellence. Mais elle n'occupe pas exactement le même rang que les autres vertus cardinales et les vertus intellectuelles et morales en général. Pourquoi ? La raison est qu'elle rend possible l'adéquation des moyens aux fins. La vertu morale n'est donc pas possible sans la prudence. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture