Moralité humaine, Sciences humaines, signification de la vie, le savoir, la science, pratique vertueuse, activité humaine, bonté naturelle, sens à notre vie, bonheur particulier, question morale, Encyclopédie, devoir moral, vertu, prudence
La prudence est un concept épistémologique qui a traversé beaucoup de siècles. Aristote en avait fait la vertu par excellence dont dépend toute la moralité. Plus tard, Saint Thomas d'Aquin lui, a donné un développement de grande envergure parmi les vertus.
De nos jours, parler de la prudence n'est pas chose aisée. Et pourtant, quoi qu'on en dise, la prudence demeure la prudence. La dépréciation qu'elle aurait subie ne l'a pas abîmée, mais revigorée. Elle reste une vertu qui conserve sa place dans la vie ordinaire à tous les niveaux.
[...] La notion de prudence Qu'est-ce que la prudence ? Se poser cette question est une démarche légitime pour pouvoir poursuive notre réflexion. Il ne s'agit pas de vouloir déterminer la nature de la prudence. Cela nous mettrait hors sujet. Il est plutôt question de réfléchir sur sa pertinence en tant que vertu. En effet, en posant un regard sur l'histoire antérieure et présente de l'humanité tout entière, il nous semble qu'un référentiel serait nécessaire à la personne humaine. Ce référentiel pourrait trouver de l'aide dans la prudence. [...]
[...] La prudence est-elle une vertu nécessaire ? La prudence est un concept épistémologique qui a traversé beaucoup de siècles. Aristote en avait fait la vertu par excellence dont dépend toute la moralité. Plus tard, Saint Thomas d'Aquin lui, a donné un développement de grande envergure parmi les vertus. De nos jours, parler de la prudence n'est pas chose aisée. Et pourtant, quoi qu'on en dise, la prudence demeure la prudence. La dépréciation qu'elle aurait subie ne l'a pas abîmée, mais revigorée. [...]
[...] La raison seule ne suffit plus. Il faut désormais considérer la prudence selon la raison, mais aussi à la lumière de l'éthique théologique éclairant l'agir, les modes de discernement et les choix de la personne humaine. La fin dernière de l'homme ne réside plus en l'homme. Elle n'est plus immanente, mais transcendante. Elle s'est déplacée pour être transcendante à l'homme. La subjectivité cède la place à l'objectivité. Il n'est plus question d'une notion de prudence située dans une morale anthropocentrique, mais théocentrique. [...]
[...] La vertu consiste en une juste moyenne, par rapport au bien et à la perfection, elle se place au point le plus élevé (Eth. Nic., I. II, ch. ex. le courage est vertu par rapport à la témérité (excès) et à la lâcheté C'est dire que ce qui est mauvais par principe ne peut pas entrer dans le champ de la vertu de juste milieu, puisqu'il est essentiellement mauvais. Ce qui est parfait est parfait, le bien est bien et la vertu est vertu. B. [...]
[...] Elle sait faire progresser avec courage, mais sans présomption et choisit suivant les cas le pas-à-pas ou l'intervention incisive »[7]. II. La prudence comme vertu A. Un aperçu de la vertu de prudence chez Aristote Le mot grec phronèsis est compris comme chez Platon. C'est un concept qui évoque l'acte propre de l'âme. Le même terme est un concept philosophique que l'on retrouve dans l'Éthique à Nicomaque d'Aristote signifiant selon la traduction acquise. En effet, phronèsis en tant que prudence est le concept que nous allons prendre en compte dans notre réflexion. [...]
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