Alors, peut-on véritablement maîtriser le progrès technique afin de ne jamais être soumis à lui ou n'est-ce qu'une illusion ? Qu'est-ce qui pourrait pousser l'homme à vouloir maîtriser le progrès technique et à ne s'en servir qu'à des fins qui soient véritablement utiles à l'humanité entière et non à des fins propres qui ne servent qu'à quelques individus donnés ?
Dans un premier temps, nous verrons en quoi le progrès technique est utile à l'homme et en quoi il peut aussi lui être nuisible en étudiant l'objet technique, puis nous verrons à l'aide d'exemples concrets qu'il arrive que l'homme ne maîtrise pas le progrès technique ; dans un dernier temps, nous verrons en nous appuyant comme l'a dit Marcuse que l'humanité dans son ensemble ne parvient pas à se mettre d'accord sur une maîtrise globale du progrès technique à cause des intérêts économiques (...)
[...] En faisant cela on s'assure que la technique progresse dans chaque domaine tout en restant entre les mains de l'état qui peut à tout moment demander l'arrêt d'une recherche à l'aide de moratoires ou de comités comme on l'a vu dans la deuxième partie et qui protège le progrès technique fondamental des intérêts économiques. Il existe enfin des cas où cela soit un pays qui, contre l'avis des autres, décide de faire du progrès technique. Cela est particulièrement visible aujourd'hui avec le problème de l'Iran. Ce pays islamiste se vante de faire des recherches nucléaires, dans un but purement civil affirme-t-il, alors qu'on le soupçonne de le faire dans un but d'avoir la bombe nucléaire. [...]
[...] On peut également voir qu'à chaque problème politique correspond un problème technique. Un projet de loi qui vise à renforcer l'autonomie d'un pays en matière énergétique et voilà que survient le problème de la construction de centrales nucléaires. Un projet de renforcement de l'amitié franco- britannique et survient le problème technique de la construction d'un canal sous la manche. La solution du problème technique est souvent la solution du problème politique. La technique arrange donc les scientifiques qui y perçoivent des lois non découvertes et les états et donc les pays puisqu'ils permettent de servir leurs désirs. [...]
[...] C'est donc selon sa volonté que l'on peut maîtriser ou non le progrès technique. Alors, Peut-on véritablement maîtriser le progrès technique afin de ne jamais être soumis à lui ou n'est ce qu'une illusion ? Qu'est ce qui pourrait pousser l'homme à vouloir maîtriser le progrès technique et à ne s'en servir qu'à des fins qui soient véritablement utiles à l'humanité entière et non à des fins propres qui ne servent qu'à quelques individus donnés ? Dans un premier temps, nous verrons en quoi le progrès technique est utile à l'homme et en quoi il peut aussi lui être nuisible en étudiant l'objet technique, puis nous verrons à l'aide d'exemples concrets qu'il arrive que l'homme ne maîtrise pas le progrès technique ; dans un dernier temps, nous verrons en nous appuyant comme l'a dit Marcuse que l'humanité dans son ensemble ne parvient pas à se mettre d'accord sur une maîtrise globale du progrès technique à cause des intérêts économiques. [...]
[...] Il n'arrivera pas à le faire et le progrès technique va alors obligatoirement lui échapper. Hans Jonas va montrer l'urgence de trouver des solutions dans Le principe de la responsabilité publié en 1979 où il montre le fait que la technologie a désormais pris le pouvoir. La responsabilité de la technique moderne se définit selon lui par l' obligation du pouvoir c'est-à-dire la responsabilité que l'on doit avoir du pouvoir que nous donne la technique vis-à-vis du reste de l'humanité et notamment de nos descendants à qui on livre la planète telle que nous l'avons faite. [...]
[...] Elle est donc utile à l'homme dans son désir de mieux maîtriser la nature et donc de vivre mieux. L'objet technique serait, selon Aristote, à l'opposé de l'être par nature et il les distingue selon qu'ils possèdent ou non en eux-mêmes le principe de leur production. Les objets fruits de la technique (le couteau, la maison etc.) ne contiennent pas leur méthode de production, tandis que ce qui est naturel va posséder son moyen de production en soi mais pas par essence. [...]
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