« Tout notre progrès technologique, dont on chante les louanges, le cœur même de notre civilisation, est comme une hache dans la main d'un criminel ».
Cette citation d'Albert Einstein nous interpelle sur les dangers du progrès technique. Aussi il faut comprendre que si la technique a permis à l'homme de se libérer de certaines contraintes naturelles, il est non moins vrai qu'elle peut se retourner contre lui.
En effet, la technique et le progrès technique sont tout à la fois sources d'espoir et de crainte. Le problème se pose quant à la liberté des hommes : elle se définit comme une préposition de l'homme, lui permettant l'adaptation à son environnement. Mais, qu'en est-il de l'homme libre face à la technique ?
La technique met à la disposition de l'homme ce qui n'est pas immédiatement à sa portée, il faut donc transformer le naturel. C'est ce qui différencie la technique animale de la technique humaine : cette dernière est évolutive contrairement à la technique animale qui est innée (l'animal est en quelque sorte prisonnier de sa nature).
Grâce à la technique l'homme se libère de sa nature. Mais il peut être prisonnier de sa propre technique, c'est-à-dire prisonnier d'un monde artificiel.
En adoptant une approche de neutralité nous verrons que la technique n'est ni bonne ni mauvaise, mais que ce qui importe c'est l'usage que l'on en fait.
[...] Il semble que la technique retire plus à l'homme que ce qu'elle lui donne. L'homme moderne prend sa voiture pour aller travailler, fait ses courses sur internet, télécharge des films sur son ordinateur il perd donc peu à peu le lien qui lui permet de se socialiser. Par exemple, en faisant ses courses sur internet, l'individu met de côté l'échange social qu'il pouvait avoir avec l'épicier de sa rue. Pour finir, quelle peut être la meilleure utilisation que l'homme puisse faire de la technique ? [...]
[...] L'homme ne peut vivre sans les techniques qui lui permettront de se différencier de l'animal. Cette philosophie semble induire le fait que l'homme sans technique est un homme primaire qui ne peut pas évoluer. En effet, avec l'apparition des techniques, l'homme va pouvoir évoluer en s'affranchissant des nécessités naturelles. Peut à peut le progrès technique va amener l'homme à trouver une solution à chacun de ses problèmes. Par exemple, le feu permettra aux hommes de se sédentariser, car leur offrant la possibilité de rester sur leur lieu d'habitation même en période de grand froid. [...]
[...] La technique a donc permis à l'homme d'évoluer, de penser autrement le monde. La découverte de la technique, que la doxa pourrait dater au néolithique, c'est-à-dire l'homme de Cro-Magnon qui apprend à faire du feu, nous est donnée par la métaphore du mythe de Prométhée. Dès lors, en quoi le mythe de Prométhée nous donne-t-il l'image de l'apport de la connaissance aux hommes ? Dans la mythologie grecque, Prométhée est un titan. D'après la Théogonie d'Hésiode, c'est Prométhée qui créa les hommes à partir d'une motte d'argile. [...]
[...] En effet, la technique évoque tout à la fois deux sentiments : la passion, c'est-à-dire le désir de découverte, d'améliorer sa vie par des extras techniques ; mais aussi la crainte que la technique ne prenne le dessus sur l'homme. C'est par exemple le cas en matière de clonage. Aussi, le clonage emporte tout à la fois un sentiment de questionnement, d'envie de savoir et à contrario la peur de ce que la technique, créée par l'homme, est capable de faire. De plus, l'homme semble appréhender de plus en plus difficilement le monde dans lequel il vit. En effet, la technique est devenue, pour beaucoup source de complexité. [...]
[...] En effet, la technique ne doit plus servir uniquement les intérêts égoïstes des pays riches, mais plutôt servir le bien de tous. [...]
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