Nous vivons dans un monde où la technique est omniprésente. Depuis l'avènement de la science moderne au XVIIIe siècle, l'Homme n'a pas cessé de vouloir améliorer les conditions matérielles de son existence et d'aller toujours plus loin dans sa conquête de la Nature. Si bien que nous avons tendance aujourd'hui à caractériser le progrès de l'humanité, id est l'évolution de l'ensemble des êtres humains de l'ancien vers le nouveau, par son trait le plus dominant et le plus aisément quantifiable et constatable dans l'Histoire : la technique. Cette dernière est la marque de notre époque : la matérialisation évidente de notre savoir est le symbole de la puissance du modèle culturel occidental (...)
[...] Toutefois, on ne peut pas réduire le progrès de l'humanité au seul progrès des sciences et des techniques.] [A. Même si le progrès des sciences et des techniques est le seul progrès réalisé par l'Homme qui soit quantifiable, il apparaît que d'autres formes de progrès existent.] Ainsi donc, en sachant que le progrès technique est le seul progrès de l'humanité qui soit quantifiable, nous ne pouvons nous limiter à ce type de progrès car que serait l'humanité sans progrès moral ? [...]
[...] Or, pour de nombreux philosophes contemporains, la technique n'est plus un ensemble de moyens destinés à être utiles à l'homme : elle est devenue une puissance autonome, une fin en soi. En ce sens, Descartes n'est pas, au XVIIème siècle, le prophète de la technique moderne. [B. Le progrès technique soulage la condition humaine et conduit, par conséquent, au bonheur.] Les progrès de la technique et plus particulièrement ceux du machinisme, apparus pour la première fois en Angleterre au début de la première grande Révolution industrielle, on permis des gains de productivité conséquents. [...]
[...] La puissance productive de l'Homme met sans doute en valeur son impuissance à régler les conflits, autrement dit, le progrès technique dépasse les hommes. L'idée de domination d'un être humain sur ses semblables par ailleurs, été reprise de nombreuses fois, et notamment par Karl Marx. Témoin de la seconde Révolution industrielle, celle qui a concerné, rappelons-le, le pétrole et l'industrie lourde, Marx se constitue en virulent critique, en association avec Engels, de l'extension du machinisme dans le Manifeste communiste (1848). En effet, cette dernière, ainsi que la division du travail ont fait perdre au travail des prolétaires tout caractère d'indépendance et tout attrait. [...]
[...] Nous vivons dans un monde où la technique est omniprésente. Depuis l'avènement de la science moderne au XVIIIe siècle, l'Homme n'a pas cessé de vouloir améliorer les conditions matérielles de son existence et d'aller toujours plus loin dans sa conquête de la Nature. Si bien que nous avons tendance aujourd'hui à caractériser le progrès de l'humanité, id est l'évolution de l'ensemble des êtres humains de l'ancien vers le nouveau, par son trait le plus dominant et le plus aisément quantifiable et constatable dans l'Histoire : la technique. [...]
[...] Le progrès de l'humanité est donc, certes, un processus d'avancée historique dont l'Homme est lui-même l'origine et la cause, mais nous ne pouvons pas le rendre au seul progrès technique. En effet, même si le progrès de l'humanité sur les plans de la politique et de la morale est, avouons-le, très aléatoire, il pourrait tout de même être rendu aujourd'hui par l'établissement progressif des valeurs communes à l'ensembles des êtres humains, qui permettent une existence plus ou moins harmonieuse par rapport aux siècles passés. [...]
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