Dissertation (Terminale ES) sur le progrès technique, le sujet exact étant : "Est il raisonnable de critiquer le progrès technique ?".
[...] Ainsi, jusqu'où pourrait aller l'Homme? Serait-il capable de détruire les possibilités de la vie ? La puissance technique de l'Homme lui permettrait elle de détruire son prochain, c'est à dire, les générations futures ? À la suite de l'explosion démographique des pays développés à partir du XIXe siècle, puis surtout des pays en développement dans la seconde moitié du XXe siècle, et de la forte croissance économique qui s'est produite à partir de la révolution industrielle, l'environnement a été profondément modifié. [...]
[...] Cela avec l'invention de l'arme nucléaire qui permet de détruire une superficie et une population immense en quelques instants. Dans le passé, la science était associée au bien être, de nos jours, elle peut aussi être destinée à la destruction. Ainsi le progrès technique est lui même associé à la guerre, à l'élimination, à l'idée de mort; il peut alors être un danger pour l'Homme. Cette même idée de danger pour l'Homme à travers le progrès technique se retrouve dans la médecine. En effet, depuis peu, certaines manipulations génétiques telles que le clonage sont apparues. [...]
[...] Descartes également dans Discours de la méthode, a écrit Sitôt que j'ai eu acquis quelques notions générales touchant la physique [ ] elles m'ont fait voir qu'il était possible de parvenir à des connaissances qui soient fort utiles à la vie Ainsi, Descartes a rapidement analysé la physique comme origine du progrès technique, et progrès technique comme utile, voir peut être indispensable à la vie humaine. Cela, peut être car l'Homme est rationnel, et que le progrès technique et un élément rationnel dès lors qu'il participe au bien être tant de l'Homme que de l'économie. [...]
[...] L'Homme, de nos jours, soumis et dépendant au progrès technique se risque à sa fin s'il persévère dans sa création destructrice Est-il donc raisonnable de critiquer le progrès technique ? Oui et non, nous pouvons dire oui à l'emploi indispensable des objets techniques et nous pouvons en même temps lui dire non , en ce sens ou nous les empêchions de nous accaparer et ainsi de nous fausser, brouiller, et finalement de vider notre être (Heidegger, La Question de la technique). [...]
[...] Ainsi, le progrès technique et la recherche de l'abondance entraîne la détérioration du milieu naturel au risque de notre perte. De plus, si l'on persévère dans une logique de puissance technique, le progrès ne sera pas partagé et les inégalités se creuseront toujours d'avantages entre les puissances et les pays les moins développés. Cela car la recherche destinée au progrès technique coûte cher et que seul les pays riches peuvent se le permettre, mais aussi, en profiter pour exploiter les pays les moins développés en délocalisant pour obtenir une main d'œuvre moins cher par exemple. [...]
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