On parle de "progrès" lorsqu'il y a "amélioration", "mouvement en avant". Cependant, qu'entend-on par la phrase : "on n'arrête pas le progrès ?" Cette phrase vulgarisée fait souvent lien avec le progrès technique et scientifique. Il est vrai que la notion de progrès est apparue au XVIIème siècle et qu'elle ne concernait, au départ, que l'avancée militaire, puis, la capacité de l'homme à transformer, maîtriser la nature (progrès technique et scientifique). C'est plus tardivement, au XVIIIème siècle, que la notion de progrès s'est étendue à la politique et au social (...)
[...] Sujet : Dissertation Doit-on admettre qu'on n'arrête pas le progrès ? On parle de progrès lorsqu'il y a amélioration mouvement en avant Cependant, qu'entend-on par la phrase : on n'arrête pas le progrès ? Cette phrase vulgarisée fait souvent lien avec le progrès technique et scientifique. Il est vrai que la notion de progrès est apparue au XVIIème siècle et qu'elle ne concernait, au départ, que l'avancée militaire, puis, la capacité de l'homme à transformer, maîtriser la nature (progrès technique et scientifique). [...]
[...] La consommation obligatoire d'un bien qui consomme beaucoup d'énergie (le transport motorisé) restreint les conditions de jouissance d'une valeur d'usage surabondante (la capacité innée de transit). En ce qui concerne la contre-productivité Ivan Illich était de ceux qui pensent que, lorsqu'une technique atteint un seuil critique (le monopole radical), elle s'érige parfois en obstacle à leur propre fonctionnement. Pour lui, la médecine nuit à la santé, la trop grande densité de communication et d'information fait que l'on ne s'écoute plus et le transport et la vitesse font perdre du temps (car d'une part, l'homme se repose sur la vitesse de son automobile pour partir plus tard, ce qui parfois lui fait perdre du temps, et d'autre part, Illich avait calculé que le temps moyen utilisé à travailler pour acquérir une automobile, additionné au temps moyen employé à s'en occuper revenait à ce que la voiture ait une vitesse de 6 km/h). [...]
[...] Mais justement, puisque nous avons relevé des progrès techniques et scientifiques parmi les plus importants, n'est il pas des progrès que nous pouvons, en exagérant, qualifier d' inutiles» ? Il est vrai, de plus en plus, les générations ont cette volonté de nouveautés constamment renouvelées. Mais a-t-on vraiment besoin de chaque produit de l'évolution des techniques et des sciences ? De plus, en prenant comme exemple le clonage, n'est-il pas des progrès dangereux ? N'y a-t-il pas des progrès techniques et scientifiques qui ont pour conséquences de soulever des problèmes éthiques ou des remises en question de la conscience morale ? [...]
[...] L'homme a conscience que certaines avancées outrepassent les valeurs éthiques humaines ; il s'agirait donc de savoir limiter cette évolution lorsqu'elles vont à l'encontre de la conscience morale. Nous avons vu que les progrès techniques et scientifiques amenaient de nombreux avantages à l'homme mais qu'il était important de savoir les limiter car ils vont certaines fois à l'encontre d'un concept des plus importants : la conscience morale. Qu'en est-il maintenant du progrès du droit ? Doit-on admettre qu'on n'arrête pas le progrès de l'histoire ? Kant définit la cause du progrès du droit, du progrès de l'histoire par l'insociable sociabilité de l'homme. [...]
[...] Est-ce cependant une bonne chose pour l'humanité ? A-t-on réellement besoin de voitures toujours plus rapides, de télévisions toujours plus nettes d'image, en clair, d'appareils toujours plus sophistiqués ? N'est-ce pas parfois au détriment des choses les plus simples ? Par exemple, à notre époque, les enfants jouent aux jeux vidéo, écoutent des baladeurs mp3 et communiquent par internet alors qu'avant ils se contentaient de jouer aux osselets et de sortir pour se parler. Mais sont-ils plus heureux maintenant qu'avant ? [...]
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