Icare est, selon le mythe, le premier homme ayant volé. Son père Dédalle lui aurait confectionné des ailes en cire et en plumes d'oiseaux. Ainsi pour ne pas faire fondre la cire de ses ailes, il ne devait pas s'approcher trop près du soleil.
Ce qu'il finit cependant par faire lorsque l'euphorie du vol lui fit perdre raison, ce qui lui coutât la vie. Aujourd'hui et depuis 1783 avec les frères Montgolfière et leur ballon à air chaud, les hommes savent « voler sans se brûler les ailes» réussissant par ailleurs à réaliser un désir ancestral.
[...] Les progrès de l'humanité se réduisent-ils au progrès technique ? Icare est, selon le mythe, le premier homme ayant volé. Son père Dédalle lui aurait confectionné des ailes en cire et en plumes d'oiseau. Ainsi pour ne pas faire fondre la cire de ses ailes il ne devait pas s'approcher trop près du soleil. Ce qu'il finit cependant par faire lorsque l'euphorie du vol lui fit perdre raison, ce qui lui coutât la vie. Aujourd'hui et depuis 1783 avec les frères Montgolfière et leur ballon à air chaud, les hommes savent voler sans se brûler les ailes» réussissant par ailleurs à réaliser un désir ancestral. [...]
[...] Le progrès technique à ces fins a permis de modifier jusqu'à des caractéristiques premières de l'homme telles que l'allongement de son espérance de vie de manière considérable notamment avec l'émergence de la médecine. Et enfin, le troisième type de désirs est celui pour la tranquillité de l'âme, c'est-à-dire l'ataraxie dont un exemple peut-être la philosophie. Les progrès de l'humanité semblent donc être réduits au progrès technique dans le sens où il permet à l'homme de vivre plus confortablement et voir de vivre plus heureux. [...]
[...] On a donc un refus partiel du progrès technique sans pour autant qu'on puisse parler de régression de l'humanité. A l'inverse, lors de la révolution industrielle du XVIIIème siècle, le progrès technique a aliéné les hommes en les contraignant à un travail répétitif, pénible où la cadence était dictée par le rythme des machines. Il a fallu attendre les lois de protection des travailleurs pour que cette aliénation soit moins forte et que le progrès technique ne détruise pas l'équilibre des sociétés. [...]
[...] En outre, nos sociétés où le progrès technique est de plus en plus présent nous prédestineraient-elles plus au bonheur où l'éternel renouvellement des produits, par l'insatisfaction permanente qu'il nous procure, nous conduirait plus au malheur ? [...]
[...] Les progrès de l'humanité résideraient alors également entre autres dans les progrès des arts et des mentalités. L'art peut être défini négativement par démarcation avec la nature d'une part et d'avec la technique d'autre part. Il existe une histoire de l'art, ce qui montre qu'il y a bien un progrès dans celui-ci: de l'art Égyptien antique (4800 avant Jésus-Christ), à l'art contemporain en passant par le cinéma, tous traduisent de ce progrès de l'humanité. L'art permet en effet comme la philosophie de faire grandir son âme c'est-à-dire de s'éduquer, de progresser intellectuellement satisfaisant par ailleurs les désirs ataraxiques. [...]
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