« On n'arrête pas le progrès. » dit l'adage populaire, présupposant ainsi que le progrès, c'est-à-dire l'évolution de l'humanité, de la civilisation vers un terme idéal, un «mieux », est inscrit dans la culture, qui recouvre tout ce par quoi l'existence humaine apparait comme s'élevant au dessus de la pure animalité et plus généralement au dessus de la simple nature, au sens où il sera toujours présent et est nécessaire à la culture puisqu'il en est le produit.Cependant, nous verrons, en second lieu que le progrès ne sert pas forcément la culture et les cultures, puisque c'est sous le signe de celui-ci que de pures horreurs ont été commises, ce qui nous mènera à remettre en question l'idée selon laquelle l'homme et la culture vont toujours dans le sens du bien quand ils progressent.
[...] Le progrès est-il inscrit dans la culture ? On n'arrête pas le progrès. dit l'adage populaire, présupposant ainsi que le progrès, c'est-à-dire l'évolution de l'humanité, de la civilisation vers un terme idéal, un «mieux est inscrit dans la culture, qui recouvre tout ce par quoi l'existence humaine apparait comme s'élevant au dessus de la pure animalité et plus généralement au dessus de la simple nature, au sens où il sera toujours présent et est nécessaire à la culture puisqu'il en est le produit. [...]
[...] Auparavant, les civilisations, ensemble des acquisitions des sociétés humaines, croyaient à la décadence, au déclin de l'humanité dès que moindre nouveauté il y avait. Selon Rousseau, le propre de l'homme est d'être perfectible, c'est là sa différence majeure avec l'animal, qui bien qu'évoluant physiquement, ne progresse en rien de siècles en siècles, son instinct étant dès la naissance la clé de ses capacités. La perfectibilité désigne la faculté de se perfectionner, faculté qui, à l'aide des circonstances, développe successivement toutes les autres. [...]
[...] Nous avons aussi vu que le progrès variait selon les cultures étant plutôt technique ou plutôt moral, la clé d'un véritable progrès serait donc l'union de tous les savoirs de ces cultures, l'union de leurs compétences ne mènerait bien sûr pas à la perfection mais s'en approcherait. Le progrès nait de la diversité des cultures et de l'affirmation des personnalités. citation de Pierre Joliot étaye notre thèse et y ajoute une notion, celle que chacun doit s'affirmer, avoir confiance en ce qu'il est, ce qu'il pense et ce qu'il avance lorsqu'il lui semble avoir une idée novatrice et ne pas avoir peur du travail colossal qu'il devra accomplir pour mener à bien son projet pour l'humanité. [...]
[...] Il doit aussi s'appuyer sur ce qui a été accompli avant lui, comme le soutient Pascal Nous vénérons les Anciens comme des modèles indépassables, mais c'est nous qui devrions plutôt être appelés Anciens, car c'est nous et non pas eux qui sommes les plus éloignés de la naissance du monde. Ceux que nous appelons Anciens étaient en réalité nouveaux en tout. Par ailleurs, si nous sommes des nains relativement à ces géants, nous voyons plus loin qu'eux, car nous sommes juchés sur leurs épaules. [...]
[...] Notons aussi que le fait de vouloir accomplir une utopie, le fait même que nous sachions ce qu'est une utopie est preuve que nous avons été éduqués puisque l'utopie est née dans la littérature du 16ème siècle, de l'écrivain Thomas More. C'est en rêvant de voler que l'homme, à force de travail acharné mais certes long, à réussi à fabriquer des machines volantes : les avions qui permettent, en plus de se déplacer vite, de traverser les cieux à la manière des oiseaux que tout homme a toujours envié. [...]
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