Philosophie, autrui, prochain, David Hume, alter-ego, autoconservation, intersubjectivité, possession d'autrui, désir, Merleau-Ponty, Husserl, Deleuze, Malebranche, l'amitié, Robinson Crusoé, Michel Tournier, Descartes, cogito ergo sum, Socrate, Kant, lointain proximité, Adam Smith, Evangile, Montaigne, Spinoza
De nos jours, la satisfaction de soi semble être devenue une priorité. L'intérêt personnel prime avant toute chose. Dans les sociétés occidentales, la libéralisation excessive des moeurs et les dérégulations qui y sont liées mettent fin à la recherche de l'intérêt général et servent désormais une classe dominante, une oligarchie qui se perpétue. L'homme moderne cherche avant tout à briller, à réussir et ainsi il espère se transformer en une altérité supérieure souvent chimérique. Mais cette quête laisse de côté autrui, car les individus cherchent à réussir par leur seule volonté en oubliant leur alter-ego ou autrement dit leur prochain. Selon Edgar Morin, l'individualisme met en péril la société. L'individu a oublié qui était son prochain. Mais, sans autrui, comment l'individu peut-il être soi ? Le prochain ne fait-il pas partie intégrante du moi ?
[...] Dissertation philosophie - Qui est mon prochain ? De nos jours, la satisfaction de soi semble être devenue une priorité. L'intérêt personnel prime avant toute chose. Dans les sociétés occidentales la libéralisation excessive des mœurs et les dérégulations qui y sont liées mettent fin à la recherche de l'intérêt général et servent désormais une classe dominante, une oligarchie qui se perpétue. L'homme moderne cherche avant tout à briller, à réussir et ainsi il espère se transformer en une altérité supérieure souvent chimérique. [...]
[...] C'est pourquoi l'interaction peut détruire la personnalité de l'individu plus qu'il ne contribue à sa construction. Notre prochain n'est donc pas seulement celui qui battit notre être puisqu'il peut aussi le démolir. Kant vient même renouveler la pensée de Descartes. Il affirme que l'individu devrait oser penser par soi-même. Pour lui, notre prochain a une emprise bien trop intense sur notre être, d'où la nécessité de se connaître soi avant de chercher à connaître son prochain. Le prochain, un lointain Ensuite, mon prochain se révèle aussi être mon lointain. [...]
[...] En découvrant qui est mon prochain, je me découvre. La comparaison avec autrui, me permet de mieux me comprendre et d'avoir une meilleure interprétation de qui je suis. Mon prochain étant mon semblable, je m'identifie à lui et change de comportement pour me transformer afin de me conformer à celui que je me révèle être. L'amitié que j'éprouve envers quelqu'un peut m'amener à rentrer en intersubjectivité avec lui. Lorsque j'ai une relation amicale avec quelqu'un, je cherche en permanence à mieux comprendre cet autre moi. [...]
[...] Bien entendu, cet amour est un amour oblatif. Pour aller plus loin, mon prochain étant mon lointain, il se peut que ce dernier ne soit pas encore né ou à l'inverse qu'il soit mort. On met en place des cérémonies solennelles dans toutes les sociétés dites développées ou bien primitives pour commémorer les morts. Ainsi, on se rend compte qu'il existe un profond respect chez l'homme vis-à-vis de ses aïeules, parfois sans même les avoir connus. Toutefois, certains hommes ne ressentent aucun intérêt à satisfaire leur prochain. [...]
[...] Il est la personne avec qui je partage tout. Je ris et pleure avec lui et j'imite ses affects. Il nous fait découvrir sa vie, une autre vie que la mienne. Même si cette vie est différente de celle que je mène, elle est, tout de même, très similaire à celle-ci car mon prochain est mon semblable. Pour désigner cette dualité Spinoza parle d'autoconservation. Cette autoconservation est notre capacité à nous maintenir en vie, nous immortaliser grâce à notre prochain. [...]
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