Problème du déterminisme, légitimité, liberté, contrainte, loi morale, Saint-Augustin, libre arbitre, déterminisme théologique, fatalisme, déterminisme cosmologique, Laplace, Spinoza, Kant, Hegel, Descartes, bien social
Tout d'abord, attardons-nous sur la typologie des différents sens du mot liberté. La liberté évoque en premier lieu le "droit à/de" qui peut être moral (légitimité) ou juridique (légalité). En second lieu, la liberté évoque la "capacité/faculté" qui peut être physique ou mentale, cette dernière renvoie alors au libre arbitre.
Au sens large, la liberté est l'affranchissement d'une certaine contrainte. Il y a autant de libertés que de contraintes, ainsi la notion de liberté est très polysémique.
[...] On peut donc rendre l'argent à la famille, mais on peut être tenté de garder l'argent un instant même si c'est immoral. On peut être susceptible d'hésiter. Toute personne délibère. On peut donc garder de l'argent ce qui signifie succomber à l'avarice, aux vices. A. La liberté kantienne Pour Kant, s'il n'y a pas de liberté, il n'y a pas de moralité. Comme il doit y avoir moralité alors il y a liberté. La liberté est une « présupposition pratique nécessaire ». [...]
[...] La punition elle-même, si elle est appliquée, déterminera les individus à ne pas recommencer. On peut être déterministe et soutenir une répression des crimes et des délits. Réponse du libre arbitre à ce paradoxe : Hegel déclare : « En le punissant, on honore le criminel comme un être raisonnable ». Si on punissait le criminel en considérant qu'il n'est pas responsable, mais qu'il faut le rééduquer, on commettrait une injustice puisqu'on punirait un innocent. Platon soutient que la punition n'est pas un mal et que celle-ci doit être acceptée. [...]
[...] Pendant l'acte je sens que c'est moi qui décide. Après l'acte, conscience tranquille. On existe, dans ces instants d'hésitation. [...]
[...] Le déterminisme intégral A. Déterminisme théologique 1. Le fatalisme Dans le fatalisme, il est question de divinités. Beaucoup d'événements de notre existence sont dus à des entités supérieures (divinité(s)). Notre destinée est entièrement dirigée par le destin, le fatum. a. Le fatalisme polythéiste Le fatum correspond à ce qui a été dit, prononcé par les dieux. Le fatalisme considère que tout ce qui m'arrive a été écrit dans le grand livre du destin par des divinités. Les mortels dans la pensée homérique sont les jouets des dieux. [...]
[...] Le problème du déterminisme I. Introduction Tout d'abord, attardons-nous sur la typologie des différents sens du mot liberté. La liberté évoque en premier lieu le « droit à/de » qui peut être moral (légitimité) ou juridique (légalité). En second lieu, la liberté évoque la « capacité/faculté » qui peut être physique ou mentale, cette dernière renvoie alors au libre arbitre. Au sens large, la liberté est l'affranchissement d'une certaine contrainte. Il y a autant de libertés que de contraintes, ainsi la notion de liberté est très polysémique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture