Éthique, principe de dignité humaine, objectivité dans le domaine éthique, notion de bien-être, justice, droit, société, principe universalisable, moral
De quelles définitions l'éthique a-t-elle besoin ? Cette question s'avère délicate sur de nombreux points. De façon implicite, elle montre qu'il revient à nous de réfléchir sur les définitions sur lesquelles devrait s'appuyer l'éthique, sous-entendue que celle-ci n'est pas déjà établie d'avance. On peut s'étonner du fait que l'éthique ne tombe pas sous le sens et qu'il en revient à la société humaine d'y apporter une, voire plusieurs définitions.
[...] Par son éthique utilitariste, Jeremy Bentham prouve que le plaisir est un bien en mettant l'accent sur les conséquences de l'action à travers le calcul des bonheurs et des peines. À travers cette doctrine, il entend promouvoir l'intérêt général en créant le plus grand bonheur du plus grand nombre. Ceci rejoint cette idée énoncée auparavant selon laquelle l'éthique doit agir en faveur de l'individu. En guise d'illustration, prenons le Japon, pays dans lequel les entreprises commencent petit à petit à aménager de nouvelles modalités de travail de sorte à minimiser la souffrance des employés et à privilégier leur bien-être. [...]
[...] Quels doivent être les critères de cette décision ? Ce qui est certain, c'est que l'éthique ne constitue pas un champ indépendant des autres domaines puisqu'elle intervient dans différentes sphères (politique, sociale, scientifique, informatique, animale, etc.) lorsque des problèmes moraux se posent. La question est alors de savoir sur quels principes l'éthique doit se fonder pour pouvoir bien fonctionner. I. L'éthique a besoin d'agir en faveur de chacun Pour commencer, partons du constat le plus simple : l'éthique a besoin d'agir en faveur de chacun. [...]
[...] C'est le cas du génocide juif et tzigane de la Seconde Guerre mondiale. À cette époque, il était légal d'exterminer de façon massive une part de la population en la soumettant aux pires souffrances telles que la torture, les massacres, meurtres, humiliations publiques et bien d'autres encore. Au nom de l'idéologie nazie, il était juste à cette époque de commettre des exactions envers des groupes humains, il était juste aussi de dénoncer des personnes juives pour qu'elles soient déportées dans des chambres à gaz. [...]
[...] Par exemple, l'éthique informatique veille à garantir la protection des données personnelles des utilisateurs. Il existe également des droits d'auteurs. Cette éthique a été mise en place précisément pour que chacun puisse se sentir libre d'utiliser les différentes modalités d'internet sans se sentir en péril quant à son intimité ou sa dignité. Au sein des interactions sociales, un comportement de l'éthique serait de ne pas heurter autrui ni par les paroles ni par les actes, mais plutôt de le respecter et lui accorder une certaine bienveillance de sorte qu'il ne se sente pas en danger, mal à l'aise, choqué ou blessé. [...]
[...] Sur quels principes l'éthique doit-elle se fonder pour pouvoir bien fonctionner ? De quelles définitions l'éthique a-t-elle besoin ? Cette question s'avère délicate sur de nombreux points. De façon implicite, elle montre qu'il revient à nous de réfléchir sur les définitions sur lesquelles devrait s'appuyer l'éthique, sous-entendue que celle-ci n'est pas déjà établie d'avance. On peut s'étonner du fait que l'éthique ne tombe pas sous le sens et qu'il en revient à la société humaine d'y apporter une, voire plusieurs définitions. [...]
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