Aristote est un philosophe grec antique. Il est tout d'abord l'élève de Platon à l'Académie, et prend ensuite une distance critique et fonde ainsi sa propre école, le Lycée. Il porte un intérêt à de nombreux domaines tels que la métaphysique, l'éthique, la politique, le langage, la logique ou encore la rhétorique. Il a écrit de nombreuses œuvres telles que Métaphysique, Les Politiques ou encore L'Étique à Nicomaque. Ce dernier est un ouvrage qui traite de l'éthique. Il est l'un des principaux livres exposant la philosophie et la morale d'Aristote. Cet ouvrage se comprend comme un traité pratique qui doit guider l'homme vers le bonheur, ou le souverain Bien et le citoyen vers le bien commun de la Cité.
[...] En outre le fait que l'homme est par nature un animal politique, on peut voir dans l'ouvrage que le lien social est aussi d'ordre économique. En effet, le lien que tissent les hommes entre eux est d'abord celui du besoin, et c'est par là que s'édifie la Cité, par les besoins naturels entre autres. L'individu ne peut donc se suffire à lui-même, n'a donc sa place seulement en tant que membre de la Cité. L'homme autosuffisant est donc soit un animal à l'état pur ou bien un dieu, parfait et ne dépendant de rien. [...]
[...] Courage, tempérance, prudence, libéralité, grandeur d'âme, débonnaireté, douceur forment les traits de caractère du sage aristotélicien. Pour Aristote, le bonheur ultime réside donc dans la poursuite de la sagesse pour son propre bien, ce qui implique la raison, le bon jugement, le tout dans la durabilité et la sagesse : On a donc bien raison de dire que c'est à force d'exécuter ce qui est juste qu'on devient juste et à force d'exécuter ce qui est tempérant qu'on devient tempérant. [...]
[...] En philosophie, l'individualisme est une doctrine selon laquelle la société est formée par et pour des individus. Cette conception de la société est moderne, et pour les philosophes antiques, tel que Aristote, l'homme est naturellement sociable et l'individu ne se conçoit pas en dehors du cadre de la cité. Ce sont les hommes modernes qui ont inventé cette fiction utile d'un contrat social passé entre les individus, autonomes et calculateurs. Malgré le fait que le développement d'Aristote se base sur l'individu, dans le sens où beaucoup de parties se consacrent à la conduite de chacun : le bien est chose intime et malaisée à ravir [ ] c'est bien une vision holiste qui prédomine, car on sait que l'homme est naturellement un être destiné à la Cité En effet, les individus font partie intégrante de la société, et ces derniers désassemblés deviennent inutiles. [...]
[...] L'amitié est de plus, fructueuse à tous les âges : Par ailleurs, ils permettent (les amis) aux jeunes d'éviter la faute ; ils permettent aux vieux de compter sur un service [ ] L'amitié est donc profitable, mais avant tout, naturelle, comme nous l'avons déjà vu : Du reste, on peut encore voir, au gré des voyages, comme tout homme a de l'affinité pour son semblable et lui est cher. Quelle est l'éthique de vie que défend le penseur? Autrement dit, quelle est, de manière implicite ou explicite, la conception d'une vie bonne avancée par l'auteur? L'éthique est chez Aristote la science pratique ayant pour objet l'action de l'homme en tant qu'être de raison et pour fin la vertu dans la conduite de la vie. [...]
[...] Tous les philosophes voient dans la raison le propre de l'homme, soit la faculté supérieure qui commande aussi bien le langage, la pensée, la connaissance, la moralité. Cela peut donc être la faculté de combiner les jugements. La raison a une place primordiale dans l'Éthique à Nicomaque et de son argumentation en particulier. En effet, seule la vie contemplative peut contenter le sage, car elle permet de vivre selon la raison, en harmonie avec la nature de l'homme et celle de l'univers. [...]
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