Preuve et certitude contraignante, caractère irréfutable, expérimentation, scepticisme, preuve scientifique, preuve judiciaire, construction de l'esprit humain, métaphysique, philosophie, Descartes, preuve spirituelle, Kant, raisonnement logique, Kierkegaard, Blaise Pascal, risque du dogmatisme
La preuve peut se définir comme ce qui ôte tout doute, ce qui force à être d'accord, car cela force l'assentiment. L'on a ainsi besoin de preuves pour condamner un suspect. Une preuve détient un caractère irréfutable. Il y a également des preuves mathématiques, telles que la preuve par neuf, qui est une technique permettant de vérifier le résultat d'une multiplication. L'on observe également des preuves dans les sciences expérimentales : l'expérimentation peut permettre de prouver une théorie. De fait, une preuve permettrait de conclure à la vérité d'une proposition, d'un calcul, d'une hypothèse ou encore d'une théorie. La preuve serait ainsi une façon d'éviter le scepticisme.
L'on peut se demander pourquoi rechercher des preuves ? Dans quel contexte n'est-il pas possible de trouver des preuves ? On recherche des preuves là où la certitude fait défaut pour convaincre autrui. La preuve permet de sortir d'une certitude personnelle, individuelle. Si l'on pense possible de trouver des preuves, c'est que l'on pense que cette certitude peut être atteinte. Une autre question se pose, à savoir quels domaines semblent échapper à la preuve ? La preuve ne paraît pas concerner ce qui est absolument certain, ce qui n'a pas besoin d'une argumentation contraignante. Par exemple, le domaine de la foi, la foi se définissant comme cette conviction et confiance qui seraient au-dessus des preuves. Certes, il y a le domaine de la religion qui échappe à la preuve, mais ce n'est pas l'unique domaine : l'on peut parler de foi lorsque l'on est confronté à des évidences logiques ou mathématiques.
[...] La preuve est elle-même toujours insuffisante, car elle est en attente d'être réfutée. L'on peut ainsi se demander si une preuve qui attend d'être réfutée est encore une preuve Popper avance que la science ne détient pas une vérité absolue et ne fournit pas de certitudes. De fait, la connaissance scientifique ne se base que sur des hypothèses qui font parvenir à des vérités approximatives. En effet, l'histoire des sciences montre que beaucoup de réfutations n'ont pas été définitives. B. [...]
[...] Cependant, l'on parle de preuve des sentiments : ainsi, donner une preuve de son amour signifie qu'on manifeste, rend visible ou constatable son amour. De fait, la notion d'interprétation est à prendre en compte : l'on peut se demander si toute preuve est une interprétation. Une preuve est-elle la manifestation ou l'extériorisation d'un phénomène en lui-même existant, mais dans un premier temps pas ou peu perceptible ? Par exemple, l'expérience de Torricelli et de Pascal est la preuve de l'existence et des effets de la pression atmosphérique. [...]
[...] L'instinct nous donne accès à une évidence qui n'a pas besoin d'être démontrée, prouvée. Kierkegaard a développé une réflexion sur l'idée que l'existence en général ne peut pas être prouvée : elle ne peut qu'être constatée. Selon lui l'existence relève du domaine du vécu et que par conséquent le vécu n'est pas accessible à un raisonnement. Cela lui permet également d'avancer que l'existence de Dieu ne peut pas être prouvée. Kierkegaard énonce que la preuve dite ontologique ne peut pas être une preuve dans la mesure où elle ignore la rupture, la différence entre l'idée de Dieu et l'existence de Dieu. [...]
[...] La preuve permet-elle de parvenir à une certitude contraignante qui ne peut qu'être reconnue par tous ? La preuve peut se définir comme ce qui ôte tout doute, ce qui force à être d'accord, car cela force l'assentiment. L'on a ainsi besoin de preuves pour condamner un suspect. Une preuve détient un caractère irréfutable. Il y a également des preuves mathématiques, telles que la preuve par neuf, qui est une technique permettant de vérifier le résultat d'une multiplication. L'on observe également des preuves dans les sciences expérimentales : l'expérimentation peut permettre de prouver une théorie. [...]
[...] La preuve dans le domaine scientifique Il y a un autre domaine dans lequel la preuve semble correspondre à sa définition de certitude contraignante : le domaine scientifique. Ce dernier a été précisément développé pour pallier l'insuffisance métaphysique afin de satisfaire ce besoin de certitude. Les preuves sont des raisonnements logiques et reproductibles Les preuves sont des raisonnements logiques et reproductibles. Par exemple, l'on peut prouver de façon logique que (a+b)2=a2+2ab+b2. Ainsi : x = x + x + x + x = a2+2ab+b2 On arrive ainsi aux éléments simples, ce qui est important pour Descartes : il s'agit de composer à partir des éléments simples. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture