Morzine, pays d'agriculteurs par excellence, pratiquait chaque été la transhumance. Lieu de prédilection de cette migration : le plateau d'Avoriaz, propriété de la commune. Ainsi chaque été, de nombreuses familles investissaient les alpages avec une centaine de bêtes. Ravitaillée une foie par semaine, cette petite communauté vivait au rythme lent de la nature. Une vie alors rustique et frugale.
Ils se contentèrent de loger dans de modestes chalets d'alpage et fabriquèrent sur place les fromages. Essentiellement « plateau à vache », Avoriaz pouvait encore jouer le rôle de refuge. A part ces quelques usages clairement identifiés, le plateau n'accusait à priori aucune valeur foncière. Son nom même « Avoriaz » signifiait, d'après le patois locale, « ça na vaut rien » (...)
[...] C'est seulement à cette période qu'Avoriaz se trouve en vrai chantier. Nous pourrions comparer la station à une véritable carrière avec un défiler de maçons, et de menuisiers accompagnés de leurs marteaux piqueurs et autres caterpilars. Sous l'effet des bétonnières la station se modèle. Règne alors sur le plateau un vaste désordre, sans aucune complaisance. Difficile donc dans ces conditions, d'interpeller les estivants, de leur promettre un havre de paix. Les efforts pour animer la cité l'été restent longtemps vains. [...]
[...] La question c'est déjà posée mais la rupture demandée par des particuliers n'a pas aboutit. Il y a dorénavant peu de chance que cela se fasse. La création de nouveaux bâtiments; Le dossier UTN (Unité Touristique Nouvelle) portant sur la restructuration de la station d'Avoriaz est l'aboutissement des études engagées dès 2004, parallèlement à la révision du Plan Local d'Urbanisme. A l'époque, le diagnostic avait conduit à la nécessité d'une démarche de restructuration pour enrayer la vétusté de certains hébergements, de la diminution du nombre de lits touristiques sur la station (restructuration des résidences), le déficit d'équipements publics et de loisirs d'hiver (hors ski) et d'été Si le programme de construction était théoriquement achevé, certains points noirs restaient à résoudre comme par exemple, l'ensemble des installations techniques (garages, hangars, écurie, parkings . [...]
[...] Les exploitants des station cherchent à faire connaître leur station de manière originale. Avoriaz semble bien avoir réussi sur ce plan là. En effet Avoriaz a été l'objet de multiple manifestation tel que de gros événements sportifs comme la coupe du monde de descente en ski ou autres compétitions. Outre les événements sportifs attirant un bon nombre de personnes, la station décide de toucher un plus large publique et souhaite devenir un haut lieu culturel. C'est dans cette optique que Gérard Brémond organise le festival du film fantastique qui deviendra le deuxième festival du cinéma le plus important en France avec celui de cannes. [...]
[...] Lieu de prédilection de cette migration : le plateau d'Avoriaz, propriété de la commune. Ainsi chaque été, de nombreuses familles investissaient les alpages avec une centaine de bêtes. Ravitaillée une foie par semaine, cette petite communauté vivait au rythme lent de la nature. Une vie alors rustique et frugale. Ils se contentèrent de loger dans de modestes chalets d'alpage et fabriquèrent sur place les fromages. Essentiellement plateau à vache Avoriaz pouvait encore jouer le rôle de refuge. A part ces quelques usages clairement identifiés, le plateau n'accusait à priori aucune valeur foncière. [...]
[...] Il veut créer un ski autour d'une frontière Ainsi, télésièges et téléskis se succèdent et la Haute Route des Familles se concrétise. Prenant rapidement l'appellation des Portes du Soleil et reliant aujourd'hui douze stations, elle est considérée comme l'un des plus agréables domaines skiables alpins. Alors qu'il cherche à domestiquer massifs et frontières, qu'il sculpte avec autant de talent que d'efficacité, la SICA (Société immobilière et de construction d'Avoriaz), dirigée par Gérard Brémond, presse les architectes. Ils décident alors de créer une station intemporelle, à Avoriaz il n'y aura donc pas de voitures. [...]
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