Les préjugés ont une connotation négative car ce sont des opinions non fondées. Ils nous sont transmis de génération en génération par la société qui nous entoure et ne sont pas issus de notre propre réflexion. Ils sont admis sans jugement préalable et adoptés sans être remis en question. C'est ce qui semble évident à propos de ce qu'on doit penser, dire et faire. C'est ce qu'on tient pour vrai, sans examen préalable (...)
[...] Il semble également très difficile de se défaire de ses préjugés car ils sont fondés sur un désir. En effet, selon Freud dans L'avenir d'une illusion, les désirs dominent notre pensée et créent des jugements inconscients. Aux XVème et XVIème siècles par exemple, les européens ont émis l'hypothèse que les autres races et notamment les personnes de couleur noire seraient sous- développées et ne seraient dotées d'aucune intelligence. Ainsi, ce préjugé racial a permis de déculpabiliser et a traduit l'intérêt de la colonisation. [...]
[...] La Terre est bien ronde ; pourtant le voit-on sans prendre de recul ? Le Soleil a un diamètre de km. A nos yeux, il ne paraît mesurer que quelques dizaines de centimètres ! La science nous trompe et seule la recherche nous fait passer dans la connaissance. La passivité de la raison dans le préjugé rend donc son assimilation très simple. Pour s'en défaire, il faut alors exercer un effort de recherche de la vérité et être conscient de son ignorance. [...]
[...] Celle-ci étant fondée dans l'ignorance, c'est donc un préjugé. Lors d'une expérience scientifique, par exemple, le chercheur émet une hypothèse et désire obtenir un résultat escompté : il forme alors, sans en être toujours conscience, un préjugé. Peut-on penser sans préjuger ? Notre approche du monde est nécessairement préjugée, dès lors que l'on est confronté à l'inconnu. Durant l'enfance, nous y sommes particulièrement soumis par notre manque total d'expérience de la vie. Ce sont nos parents, nos professeurs, notre société qui nous inculquent leur manière de penser. [...]
[...] Dissertation de philosophie : Que valent les préjugés ? Introduction : Préjugé : Opinion reçue et adoptée sans examen. Opinion hâtive et préconçue souvent imposée par le milieu, l'époque, l'éducation, ou due à la généralisation d'une expérience personnelle ou d'un cas particulier. Le préjugé est une opinion sans jugement (Voltaire) Synonymes : a priori, idée, idée reçue, jugement, œillère, opinion, préconception, présomption, présumé, prévention, supposition. I. Les préjugés ont une connotation négative car ce sont des opinions non fondées. Ils nous sont transmis de génération en génération par la société qui nous entoure et ne sont pas issus de notre propre réflexion. [...]
[...] Nul ne le sait. C'est, en quelque sorte, une soumission à l'opinion d'autrui ; comme le dit Kant dans son texte L'autorité d'autrui et le préjugé : lorsque nous faisons de l'autorité d'autrui le fondement de notre assentiment à l'égard de connaissances rationnelles, alors nous admettons ces connaissances comme simple préjugé. C'est dans ce cas, les autres qui décident pour nous. Le terme les autres ne désigne ici pas seulement les personnes de notre entourage. Il s'étend à la société entière, aux mœurs, aux habitudes héritées du passé, aux traditions. [...]
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